É.-U. 2001. Comédie sentimentale de Sharon Maguire avec Renée Zellweger, Colin Firth, Hugh Grant. Les tribulations sentimentales et professionnelles d'une jeune Londonienne qui a le don de se mettre dans l'embarras. Adaptation charmante mais sans surprises du roman de Helen Fielding. Mélange agréable de sentimentalité et de loufoquerie. Réalisation alerte. Jeu sympathique de R. Zellweger.
Les tribulations sentimentales et professionnelles d'une jeune Londonienne qui a le don de se mettre dans l'embarras. Adaptation charmante mais sans surprises du roman de Helen Fielding. Mélange agréable de sentimentalité et de loufoquerie. Réalisation alerte. Jeu sympathique de R. Zellweger.
Adapté d'un roman anglais qui a connu un immense succès dans son pays d'origine, en particulier auprès des femmes, BRIDGET JONES'S DIARY était attendu avec appréhension par les cinéphiles britanniques, qui voyaient d'un mauvais oeil le choix d'une actrice américaine pour incarner l'héroïne. Or, en voyant le résultat, on peut douter de la pertinence de cette controverse. D'une part parce que Renée Zellweger est, de loin, la meilleure chose dans le film. Et, d'autre part, parce qu'on se demande bien ce qu'il peut y avoir dans cette bluette qui puisse soulever les passions. À quelques détails près, le récit de BRIDGET JONES'S DIARY se plie scrupuleusement aux recettes les plus éprouvées de la comédie sentimentale hollywoodienne. Il s'agit d'un conte de fées plein de charme et de gentillesse, mais sans mordant et sans surprises, avec en son centre une héroïne dont la candeur trop calculée frise parfois l'idiotie. Heureusement, avec son don de sympathie inépuisable, Zellweger parvient malgré tout à nous faire aimer le personnage. Pour sa part, la réalisatrice s'efforce avec un certain succès d'injecter du rythme et de la bonne humeur à cette enfilade d'anecdotes où la sentimentalité se mêle agréablement à la loufoquerie.
Texte : Martin Girard