Go to main content
3

La Chambre du fils (La Stanza del Figlio)

It. 2001. Drame psychologique de Nanni Moretti avec Nanni Moretti, Laura Morante, Jasmine Trinca. Un psychanalyste qui se sent coupable de la mort accidentelle de son fils met en péril les liens qui l'unissent à sa femme et à sa fille. Portrait délicat d'une famille confrontée à un pénible deuil. Observations judicieuses et touchantes. Réalisation tout en douceur. Excellents interprètes. (sortie en salle: 20 mai 2008)

Général
3

La Chambre du fils (La Stanza del Figlio)

Général Général

It. 2001. Drame psychologique de Nanni Moretti avec Nanni Moretti, Laura Morante, Jasmine Trinca.

Un psychanalyste qui se sent coupable de la mort accidentelle de son fils met en péril les liens qui l'unissent à sa femme et à sa fille. Portrait délicat d'une famille confrontée à un pénible deuil. Observations judicieuses et touchantes. Réalisation tout en douceur. Excellents interprètes. (sortie en salle: 20 mai 2008)

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Récompenses
Dans une petite ville du Nord de l'Italie, le psychanalyste Giovanni reçoit ses patients dans un cabinet adjacent à son appartement, où il mène une vie rangée avec sa femme Paula et leurs deux enfants adolescents, Irène et Andrea. Un dimanche matin, Giovanni doit se rendre exceptionnellement chez un patient en détresse, ce qui l'empêche d'aller faire du jogging avec Andrea. À son retour à la maison, il apprend que ce dernier s'est noyé alors qu'il faisait de la plongée sous-marine avec des amis. Incapable d'accepter cette mort dont il se sent coupable, Giovanni met en péril les liens qui l'unissent à Paula et à Irène. Chacun gère le deuil de son côté, à sa façon, jusqu'à ce qu'une lettre tardive vienne secouer la famille éprouvée.

L’AVIS DE MEDIAFILM

S'éloignant de la fragmentation narrative et de la veine comique de JOURNAL INTIME et APRILE, ses deux films précédents, Nanni Moretti compose une oeuvre véritablement touchante, sur un sujet qui aurait pu facilement verser dans le pathos et les débordements mélodramatiques. Moretti prend bien le temps de construire ses personnages par petites touches progressives à travers une réalisation tout en douceur, au rythme lent et précis. Il dresse ainsi un portrait délicat et attentif d'un clan confronté à la mort d'un des siens. Grâce à des observations judicieuses sur la détérioration de la vie familiale après le drame, un climat d'amertume et de profonde tristesse s'installe au fur et à mesure que l'absence du fils se fait sentir, même pour le spectateur qui ne l'a pourtant vu évoluer que pendant le premier tiers du film. C'est tout à l'honneur de Moretti d'avoir réussi à rendre palpable le vide créé par cette absence irréversible. Le dernier tiers offre une lueur d'espoir et de sérénité, même si tout n'est pas réglé. Les interprètes, tous excellents, vivent à fleur de peau des émotions difficiles, mais Laura Morante est particulièrement saisissante dans le rôle de la mère.

Texte : André Caron

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3