Le Secret de Joe Gould (Joe Gould's Secret)

Name: Secret de Joe Gould, Le
Director: Stanley Tucci
Genre: Drame biographique

É.-U. 2000. Drame biographique de Stanley Tucci avec Stanley Tucci, Ian Holm, Hope Davis. Dans les années 1940, un journaliste du New Yorker devient le biographe d'un excentrique sans-abri aux ambitions littéraires. Portrait sans fard d'un personnage plutôt pathétique. Vibrante reconstitution d'époque. Réalisation sobre. Performance à la fois colorée et poignante d'I. Holm.

Le Secret de Joe Gould (Joe Gould's Secret)

Général

É.-U. 2000. Drame biographique de Stanley Tucci avec Stanley Tucci, Ian Holm, Hope Davis.

Dans les années 1940, un journaliste du New Yorker devient le biographe d'un excentrique sans-abri aux ambitions littéraires. Portrait sans fard d'un personnage plutôt pathétique. Vibrante reconstitution d'époque. Réalisation sobre. Performance à la fois colorée et poignante d'I. Holm.

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Genre :

Drame biographique

Année :

2000

Réalisation :

Stanley Tucci

Pays :

États-Unis

Distributeur :

Alliance Vivafilm

Interprètes :

Stanley Tucci
Ian Holm
Hope Davis

Dans les années 1940, Joe Mitchell, journaliste au New Yorker, croise le chemin du sans-abri Joe Gould. Provenant d'un milieu aisé, ce diplômé de Harvard a tout laissé tomber pour se consacrer à l'oeuvre de sa vie, «L'Histoire orale de notre temps», un vaste recueil d'expressions des gens ordinaires, émaillées d'observations philosophiques de son cru. Fasciné, Mitchell décide d'écrire un article sur ce personnage excentrique. Savourant une soudaine célébrité, Gould devient de plus en plus envahissant, ce qui provoque une dispute avec le journaliste, qui a découvert son secret.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après Big Night et The Impostors, l'acteur-réalisateur Stanley Tucci propose une nouvelle incursion dans le passé récent de la ville de New York et de sa banlieue immédiate. Cette fois, il met en images une histoire vraie, celle de la relation parfois compliquée entre un journaliste à la vie familiale rangée et un clochard aux comportements intempestifs qui s'est inventé un personnage certes extravagant, mais au fond plutôt pathétique. En dépit d'un budget modeste, le Greenwich Village des années 1940 (et sa faune artistique si particulière) a été reconstitué de vibrante façon par un réalisateur visiblement nostalgique d'une époque révolue. Mais dans l'ensemble, la mise en scène s'avère sobre, peut-être même trop par moments. Car si le récit n'est pas avare d'anecdotes juteuses et de coups d'éclat amusants de la part du débridé protagoniste, l'ensemble a néanmoins de la peine à vraiment lever. Habituellement plus réservé, Ian Holm livre une performance fort colorée et énergique, qui n'exclut toutefois pas une poignante détresse.

Texte : Louis-Paul Rioux

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