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Le Maître de Kingdom Come (The Claim)

G.-B. 2000. Western de Michael Winterbottom avec Peter Mullan, Wes Bentley, Sarah Polley. En 1867, un riche prospecteur voit réapparaître son épouse et sa fille qu'il avait vendues vingt ans auparavant contre une concession minière. Adaptation d'un roman moraliste de Thomas Hardy. Belle reconstitution d'époque. Mise en scène froide mais soignée. Interprétation nuancée et retenue.

13 ans +
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Le Maître de Kingdom Come (The Claim)

13 ans + 13 ans +

G.-B. 2000. Western de Michael Winterbottom avec Peter Mullan, Wes Bentley, Sarah Polley.

En 1867, un riche prospecteur voit réapparaître son épouse et sa fille qu'il avait vendues vingt ans auparavant contre une concession minière. Adaptation d'un roman moraliste de Thomas Hardy. Belle reconstitution d'époque. Mise en scène froide mais soignée. Interprétation nuancée et retenue.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
En 1867, dans les montagnes de Californie, l'Irlandais Daniel Dillon possède à lui seul la petite ville de Kingdom Come. Vingt ans plus tôt, alors que la ruée vers l'or battait son plein, Dillon a vendu sa femme Elena et leur fillette en échange d'une concession pour la prospection du précieux métal. Maintenant riche et influent, l'Irlandais bénéficie de l'amour de la belle Lucia, la tenancière du bordel local. Un jour, il reçoit la visite du jeune ingénieur du chemin de fer Dalglish, qui lui fait miroiter la construction d'une nouvelle voie ferrée à travers Kingdom Come. Mais presque au même moment, Elena, atteinte de tuberculose, arrive dans la petite ville en compagnie de sa fille. Une situation qui bouleverse Dillon, profondément rongé par le remords.

L’AVIS DE MEDIAFILM

THE CLAIM fait figure d'anachronisme dans le paysage cinématographique contemporain. Mi-western mi-fresque sociale, il se donne tout entier au questionnement moral contenu dans le roman de Thomas Hardy qui a inspiré le scénario. Et aucun élément commercial ne vient nous distraire de la démonstration: les personnages ne s'avèrent ni héroïques, ni archétypaux, les confrontations violentes sont réduites au minimum et les dialogues dénués d'humour distanciateur. Bref, le film impressionne par le sérieux de son approche mais, hélas, n'évite pas certaines lourdeurs, le rythme lent et contemplatif risquant même de provoquer un certain ennui chez le spectateur. Tout de même, la mise en scène ne pourrait être plus soignée. Michael Winterbottom et son équipe recréent à merveille les luminosités et l'atmosphère de l'époque, tout en ne tournant pas le dos à certaines expérimentations plus modernes: l'onirisme des images, souvent floues, tournées en téléphoto, l'insertion de gros plans extrêmes s'attardant sur des détails inusités, des faux-raccords dans le montage, la musique de Michael Nyman, plus froide que romantique, etc. Enfin, l'interprétation nuancée et retenue s'accorde parfaitement avec l'esprit de l'oeuvre.

Texte : Johanne Larue

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