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Le Bonheur... ou presque (The Next Best Thing)

É.-U. 2000. Comédie dramatique de John Schlesinger avec Rupert Everett, Madonna, Benjamin Bratt. Une instructrice de yoga tombe enceinte de son meilleur ami, un paysagiste homosexuel qui décide d'élever l'enfant avec elle. Scénario artificiel. Développements dramatiques peu crédibles. Réalisation correcte. Interprétation inégale.

Général
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Le Bonheur... ou presque (The Next Best Thing)

Général Général

É.-U. 2000. Comédie dramatique de John Schlesinger avec Rupert Everett, Madonna, Benjamin Bratt.

Une instructrice de yoga tombe enceinte de son meilleur ami, un paysagiste homosexuel qui décide d'élever l'enfant avec elle. Scénario artificiel. Développements dramatiques peu crédibles. Réalisation correcte. Interprétation inégale.

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Instructrice de yoga à Los Angeles, Abbie est plutôt malchanceuse en amour. Déprimée par une énième rupture avec son copain Kevin, elle trouve réconfort auprès de son meilleur ami Robert, qui est gai. À l'issue d'une soirée bien arrosée, les deux complices étirent une étreinte qui se solde par une nuit d'amour. Abbie se retrouve alors enceinte et décide d'élever son enfant avec Robert. Six ans plus tard, l'équilibre de cette famille non conventionnelle est sérieusement menacée lorsqu'Abbie tombe amoureuse de Ben, un jeune investisseur new-yorkais.

L’AVIS DE MEDIAFILM

John Schlesinger éprouve décidément bien des difficultés ces dernières années à donner un second souffle à sa carrière. Pour avoir signé des oeuvres intelligentes et sensibles comme MIDNIGHT COWBOY et SUNDAY BLOODY SUNDAY, deux études psychologiques évoquant des moeurs marginales, le cinéaste paraissait tout indiqué pour tourner cette comédie sur une famille non traditionnelle. Malheureusement, l'auteur de DARLING a beau faire preuve de professionnalisme, rien ne peut sauver la faiblesse du scénario. Peuplée de personnages minces au possible, cette intrigue artificielle parvient difficilement à soutenir l'intérêt du spectateur, surtout vers la fin lorsque des développements mélodramatiques propulsent les personnages devant un tribunal chargé de déterminer qui aura la garde de l'enfant. L'interprétation figée de Madonna ne rend guère justice à la réputation de bon directeur d'acteurs que Schlesinger s'est méritée tout au long de sa carrière. Heureusement, Rupert Everett offre une performance plus relevée.

Texte : Alain Dubeau

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