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Le Feu sacré (Holy Smoke)

Aust. 1999. Drame psychologique de Jane Campion avec Kate Winslet, Harvey Keitel, Julie Hamilton. Une jeune Australienne tombée sous le charme d'un gourou indien subit la cure de déprogrammation d'un expert américain. Procès en règle d'un certain machisme. Scénario insuffisamment étoffé. Réalisation inspirée. Images d'une sensualité rare. Jeu superbe de Kate Winslet.

13 ans + (érotisme)
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Le Feu sacré (Holy Smoke)

13 ans + (érotisme) 13 ans + (érotisme)

Aust. 1999. Drame psychologique de Jane Campion avec Kate Winslet, Harvey Keitel, Julie Hamilton.

Une jeune Australienne tombée sous le charme d'un gourou indien subit la cure de déprogrammation d'un expert américain. Procès en règle d'un certain machisme. Scénario insuffisamment étoffé. Réalisation inspirée. Images d'une sensualité rare. Jeu superbe de Kate Winslet.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
En voyage en Inde, la jeune Australienne Ruth Barron est spirituellement envoûtée par un gourou et décide de rester près de lui. Sa mère Miriam vient la chercher et parvient à la ramener en Australie. Ruth se voit alors forcée par sa famille de suivre une cure de déprogrammation de trois jours avec le spécialiste américain P.J. Waters. Si la cure fonctionne plutôt bien au départ, les rôles semblent s'inverser quand Waters devient de plus en plus séduit par la jeune femme qui parvient à l'envoûter à son tour.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La cinéaste néo-zélandaise Jane Campion interroge dans ses films le jeu de pouvoir qui s'exerce dans les relations homme-femme. Si THE PIANO et THE PORTRAIT OF A LADY étaient des explorations historiques de ce thème, HOLY SMOKE se situe dans un contexte contemporain qui permet à l'auteure d'offrir, à travers la confrontation entre les protagonistes, le procès en règle d'un certain machisme, toujours en vigueur aujourd'hui, dont la jeune femme parvient à se libérer. Il est cependant navrant que le scénario ne soit pas plus étoffé sur le plan dramatique, surtout dans la deuxième partie où le récit change brusquement de direction sans crier gare. Il en résulte une oeuvre au propos audacieux mais à la construction déséquilibrée et parfois incohérente. Campion semble consciente de ce problème et injecte un humour désarçonnant et cynique qui réussit à surprendre le spectateur. Sa réalisation, très inspirée, est enrichie par une photographie d'une rare sensualité. Superbement dirigée, Kate Winslet se livre corps et âme dans une interprétation à fleur de peau. Elle tient fièrement tête à l'intense Harvey Keitel.

Texte : André Caron

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