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La Classe de neige

Fr. 1998. Drame psychologique de Claude Miller avec Clément van den Bergh, Lokman Nalcakan, Yves Verhoeven. Durant un séjour en classe de neige, un enfant entraîne un camarade dans son monde très morbide de cauchemars. Description prenante d'une névrose enfantine. Climat morbide. Mise en scène de métier. Bonne direction d'acteurs.

13 ans +
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La Classe de neige (La Classe de neige)

13 ans + 13 ans +

Fr. 1998. Drame psychologique de Claude Miller avec Clément van den Bergh, Lokman Nalcakan, Yves Verhoeven.

Durant un séjour en classe de neige, un enfant entraîne un camarade dans son monde très morbide de cauchemars. Description prenante d'une névrose enfantine. Climat morbide. Mise en scène de métier. Bonne direction d'acteurs.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
France-Film
Récompenses
Ne voulant pas le laisser partir avec le bus de l'école, le père du petit Nicolas le conduit en auto jusqu'à sa classe de neige. Mais ils arrivent en retard et Nicolas oublie sa valise dans la voiture. Déstabilisé par ce départ raté, l'enfant est alors pris en charge par un de ses camarades, Lokman. Cela n'empêche pas Nicolas d'être en proie à des hallucinations montrant des choses horribles, comme la mort de son père dans un accident de voiture. Ces visions de cauchemar le rendant mythomane, Nicolas finit par entraîner Lokman dans son monde très morbide.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Surtout ne vous méprenez pas sur son contenu. Malgré son titre et la présence au générique d'une ribambelle d'enfants, ce film n'a rien d'une comédie juvénile, ni d'une évocation nostalgique du temps béni de l'adolescence. Au contraire, le réalisateur nous plonge de plein pied dans la psychologie tourmentée d'un gamin complètement traumatisé dont il décrit seulement un court, mais ô combien déterminant, moment d'existence. Le sentiment de malaise qui s'installe insidieusement dès les premières séquences laisse présager que Claude Miller veut critiquer une certaine forme d'éducation parentale surprotectrice en décrivant ses effets névrotiques sur l'enfant. Outre l'illustration trop répétitive de ces derniers, il est dommage que la conclusion désamorce cette fustigation en justifiant le comportement du gamin par un fait divers sordide. Cela étant, le film y perd un peu de son aura de mystère et de sa valeur symbolique. Comme à l'accoutumée, la mise en scène démontre une maîtrise du métier, tandis que les jeunes interprètes bénéficient d'une direction d'acteurs assurée.

Texte : Christian Depoorter

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