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La Cité des anges (City of Angels)

É.-U. 1998. Drame sentimental de Brad Silberling avec Nicolas Cage, Meg Ryan, Dennis Franz. Amoureux d'une chirurgienne de Los Angeles, un ange se transforme en être humain. Remake sans âme du film allemand "Les Ailes du désir". Tendances mélodramatiques accentuées. Réalisation soignée. Jeu effacé de N. Cage.

Général
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La Cité des anges (City of Angels)

Général Général

É.-U. 1998. Drame sentimental de Brad Silberling avec Nicolas Cage, Meg Ryan, Dennis Franz.

Amoureux d'une chirurgienne de Los Angeles, un ange se transforme en être humain. Remake sans âme du film allemand "Les Ailes du désir". Tendances mélodramatiques accentuées. Réalisation soignée. Jeu effacé de N. Cage.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Warner Bros.
Dans la ville de Los Angeles, invisibles aux humains, des anges se promènent et écoutent. L'un d'eux, Seth, est charmé par une chirurgienne, Maggie Rice, qui a semblé l'apercevoir. Troublé par la jeune femme, Seth cherche à prendre contact avec elle et rencontre un de ses patients, Nathaniel Messinger, qui a jadis été un ange. Grâce aux conseils de ce dernier, Seth parvient à se transformer en homme et déclare ses sentiments à Maggie. Leur amour aura une fin tragique.

L’AVIS DE MEDIAFILM

L'idée de transposer le conte de Wim Wenders LES AILES DU DÉSIR à Los Angeles pouvait à prime abord sembler séduisante, surtout si l'on considère la popularité actuelle que connaissent les anges chez les Américains. Mais la scénariste Dana Stevens et le réalisateur Brad Silberling (CASPER) ont préféré insister sur les tendances mélodramatiques du sujet plutôt que d'en explorer les possibilités spirituelles ou métaphysiques. Au lieu de poser un regard aussi neuf sur Los Angeles que celui de Wenders sur Berlin, les auteurs tirent sur des ficelles narratives un peu grosses et nous entraînent dans une histoire d'amour conventionnelle qui se déroule dans l'univers familier de la chirurgie, un milieu abondamment exploité au petit écran. Il en résulte une réalisation soignée mais sans âme, à la photographie léchée mais peu inspirée, accompagnée d'une bande sonore recherchée mais guère envoûtante. Si Meg Ryan force parfois la note, Nicolas Cage s'efface tellement derrière son personnage d'ange qu'il semble devenir invisible.

Texte : André Caron

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