La Blonde de mon père (Stepmom)
La Blonde de mon père (Stepmom)
L'avis de Mediafilm
Construite sur un canevas dramatique connu, cette production luxueuse mais superficielle ressemble à un téléfilm où des vedettes consacrées se seraient malencontreusement égarées. On peut en effet se demander ce qui a bien pu attirer Susan Sarandon et Julia Roberts dans ce projet d'une affligeante banalité où les clichés se succèdent à un rythme régulier. Chris Columbus, à qui l'on doit la série HOME ALONE et MRS. DOUBTFIRE, tire toutes les ficelles possibles et imaginables pour manipuler le spectateur à sa guise et ce, sans la moindre subtilité. STEPMOM se présente ainsi comme un spectacle préfabriqué et prévisible, où l'humour et l'émotion sont calculés avec l'efficacité d'une longue pub bien léchée. L'histoire se déroule dans un milieu de riches New Yorkais qui vivent dans des intérieurs que l'on dirait tout droit sortis des pages glacées d'un magazine de design intérieur. La mise en scène, pour soignée qu'elle soit, demeure totalement impersonnelle. Heureusement, les interprètes ont du talent et du charme à revendre, ce qui leur permet de s'en tirer honnêtement.
Synopsis
La photographe de mode Isabel vit une relation amoureuse avec Luke, un père divorcé. Malgré toute sa bonne volonté, Isabel éprouve de la difficulté à se faire accepter par les enfants de Luke, en particulier par l'adolescente Anna, qui considère Isabel comme une intruse dans la famille. Mais ce n'est rien comparé à la froideur que manifeste Jackie, l'ex-femme de Luke, à l'égard de sa jeune rivale. Mais lorsque Jackie apprend qu'elle va mourir d'un cancer, elle se résout à faire confiance à Isabel pour prendre soin de ses enfants.
Année
1998Genre
MélodrameDurée
125 min.Origine
États-UnisInformation
Classification
Genre
Mélodrame
Année
1998
Durée
125 min.
Réalisation
Pays
États-Unis
Distribution
Columbia
Interprètes