É.-U. 1998. Mélodrame de Chris Columbus avec Julia Roberts, Susan Sarandon, Ed Harris. Une jeune photographe de mode a de la difficulté à se faire accepter par les enfants de son nouveau compagnon de vie. Canevas dramatique connu. Nombreux clichés. Mise en scène soignée mais impersonnelle. Interprètes de talent.
Une jeune photographe de mode a de la difficulté à se faire accepter par les enfants de son nouveau compagnon de vie. Canevas dramatique connu. Nombreux clichés. Mise en scène soignée mais impersonnelle. Interprètes de talent.
Construite sur un canevas dramatique connu, cette production luxueuse mais superficielle ressemble à un téléfilm où des vedettes consacrées se seraient malencontreusement égarées. On peut en effet se demander ce qui a bien pu attirer Susan Sarandon et Julia Roberts dans ce projet d'une affligeante banalité où les clichés se succèdent à un rythme régulier. Chris Columbus, à qui l'on doit la série HOME ALONE et MRS. DOUBTFIRE, tire toutes les ficelles possibles et imaginables pour manipuler le spectateur à sa guise et ce, sans la moindre subtilité. STEPMOM se présente ainsi comme un spectacle préfabriqué et prévisible, où l'humour et l'émotion sont calculés avec l'efficacité d'une longue pub bien léchée. L'histoire se déroule dans un milieu de riches New Yorkais qui vivent dans des intérieurs que l'on dirait tout droit sortis des pages glacées d'un magazine de design intérieur. La mise en scène, pour soignée qu'elle soit, demeure totalement impersonnelle. Heureusement, les interprètes ont du talent et du charme à revendre, ce qui leur permet de s'en tirer honnêtement.
Texte : Martin Girard