É.-U. 1998. Drame de guerre de Steven Spielberg avec Tom Hanks, Edward Burns, Tom Sizemore. En juin 1944, un commando américain recherche en France un parachutiste dont les trois frères ont été tués au combat. Oeuvre magistrale d'une virtuosité époustouflante. Réflexion probante sur les enjeux de la guerre. Reconstitution minutieuse. Jeu bouleversant de T. Hanks. (sortie en salle: 24 juillet 1998)
En juin 1944, un commando américain recherche en France un parachutiste dont les trois frères ont été tués au combat. Oeuvre magistrale d'une virtuosité époustouflante. Réflexion probante sur les enjeux de la guerre. Reconstitution minutieuse. Jeu bouleversant de T. Hanks. (sortie en salle: 24 juillet 1998)
Ce film de guerre d'une intensité rarement égalée représente un parfait complément à SCHINDLER'S LIST. L'oeuvre force l'admiration et provoque une réflexion probante sur les enjeux de la guerre. Dans ce scénario en forme de parabole, le soldat Ryan symbolise la conscience collective qui pousserait chaque spectateur à se demander: Ai-je mérité le sacrifice de tous ces hommes qui se sont battus pour défendre le "monde libre"? Suis-je digne d'hériter de ce monde qu'ils m'ont légué? Pour bien contextualiser son propos, Steven Spielberg reconstitue avec une minutie extrêmement fouillée le débarquement en Normandie. Cette scène, ainsi que celle de l'attaque finale sur le pont, sont parmi les plus impressionnantes jamais tournées. Sa réalisation est d'une virtuosité époustouflante et révèle une connaissance magistrale du langage filmique. Cette constante invention visuelle est amplifiée par une bande sonore d'une redoutable efficacité. Tous les interprètes jouent avec une sincérité émouvante, mais Tom Hanks s'avère tout simplement bouleversant.
Texte : André Caron
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Vu pour la première fois en blu-ray et le rendu est impeccable. Tout est palpable, même les décors dans une France ravagé par la guerre. Le film vieilli d'ailleurs très bien. Le prologue et l'épilogue font académiques et il ne faut pas s'étonner du côté patriotique car Spielberg a avoué lui-même qu'il était un patriote et que son film est, entre autres, un hommage à son père. Et bien sûr l'histoire est fictive malgré le contexte ultra réaliste. Le scénario contient de bonnes réflexions et de l'émotion grâce aux grands talents du célèbre réalisateur et de Tom Hanks. Sans aucun doute, une des réalisations les plus viscérales et saisissantes de Spielberg!
J'attribue à ce film la Cote
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Je le met (2) grâce au miracle de la réalisation, à l'instar du récent DUNKIRK de Christopher Nolan.
J'attribue à ce film la Cote
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Sur le plan narratif, ce film est classique et linéaire. Il semble déjà sorti tout droit d'un autre époque! Malgré son côté vieillot et son scénario finalement manichéen, SAVING PRIVATE RYAN réinvente littéralement les scènes de guerre grâce à la réalisation brillamment nerveuse et immersive de Spielberg qui place le spectateur comme une cible toujours potentiel pour les attaques ennemis. Tom Hanks est émouvant sans forcer la note.
J'attribue à ce film la Cote
Steven Spielberg - L'Événement du Jeudi
"(...) est-il logique de sacrifier huit hommes pour en sauver un seul et, si oui, à quel prix? C'est un débat provocant. Par ce biais, j'ai voulu montrer que la décence, l'altruisme, l'amour de son prochain pouvaient tout aussi bien avoir leur place dans de telles circonstances."
David Denby - New York Magazine
This is a marvelous movie, with superb things throughout. (...) It begins as an epic, changes into a peculiar little anecdote, and works toward a kind of moral fable - an attempt to say what the war means.
Marie-Noëlle Tranchant - ROC
La séquence du débarquement fera date dans l'histoire du film de guerre. Filmée dans le style du reportage, avec des caméras portées, elle montre avec un réalisme brutal et une rare puissance dramatique l'atrocité des combats et la souffrance des combattants.
Maurice Gonce - Ciné-Feuilles
Tournées en Irlande et en Angleterre, les 2h50 [du film] vous laissent un peu "sonné" à la sortie. C'est ce que voulait son réalisateur. Objectif atteint, grâce à une reconstitution minutieuse et talentueuse de l'une des plus terribles batailles de la Seconde guerre mondiale.
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Ce n'est pas mon réalisateur préféré Spielberg mais je peux dire que ce film démontre qu'il est l'un des meilleurs. J'hésite entre (2) et (3)
J'attribue à ce film la Cote