Fr. 1997. Comédie de Philippe Lioret avec Jacques Gamblin, Elsa Zylberstein, Zabou Breitman. Un sans-abri tente de rejoindre sa riche épouse dans un hôtel chic pour qu'elle signe les papiers de leur divorce. Aimable vaudeville basé sur le quiproquo. Humour parfois acerbe. Seconds rôles croustillants. Mise en scène simple. Jeu plein d'entrain des protagonistes.
Un sans-abri tente de rejoindre sa riche épouse dans un hôtel chic pour qu'elle signe les papiers de leur divorce. Aimable vaudeville basé sur le quiproquo. Humour parfois acerbe. Seconds rôles croustillants. Mise en scène simple. Jeu plein d'entrain des protagonistes.
Si ce n'était de cet humour acerbe fondé sur des répliques souvent vitrioliques dont les Français ont le secret, on pourrait presque croire qu'il s'agit là d'une adaptation moderne d'une comédie de boulevard hollywoodienne, style années trente. Quiproquos et méprises à souhaits, jeux du chat et de la souris, entrecroisements de toutes sortes, maladresses congénitales; bref, tous les ingrédients d'un aimable vaudeville ont été mis à contribution par des auteurs soucieux d'étoffer leur sujet à l'aide d'une pléiade de seconds rôles croustillants. Si à plusieurs égards la satire parvient à arracher le sourire, il faut reconnaître cependant que son contenu ne porte pas trop à la polémique ou à la revendication sociale. Le réalisateur Philippe Lioret entend avant tout amuser son auditoire et ne se complique pas la vie en sophistiquant par exemple sa mise en scène. Déjà remarqué dans PÉDALE DOUCE, Jacques Gamblin démontre un talent pour la comédie qui ne se départit jamais d'une petite touche de tendresse.
Texte : Christian Depoorter