Rosewood
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Rosewood

13
1997
En 1923 en Floride, une jeune Blanche accuse injustement un Noir d'un village voisin de l'avoir violée, ce qui déclenche des représailles sanglantes.
Récit ambitieux basé sur des faits vécus. Scénario assez bien construit mais d'intérêt inégal. Photographie spectaculaire. Interprétation dominée par J. Voight.

L'avis de Mediafilm

John Singleton recrée à l'écran un épisode peu reluisant de l'histoire américaine. Chargé d'un symbolisme qui résume bien les tensions raciales entre les Blancs et les Afro-Américains, le récit ambitieux de ROSEWOOD n'est cependant pas sans failles. Plutôt bien construit, le scénario traîne cependant parfois en longueur et s'avère d'un intérêt inégal. Ainsi, il faut attendre longtemps la déclaration fatidique de la femme victime du viol pour enfin atteindre la partie la plus élevée, nerveuse et prenante du film. L'hystérie qui s'empare des habitants de Sumner se voit alors reflétée dans la mise en scène, qui se montre tour à tour implacable et saisissante à son meilleur et hors de contrôle et confuse à son pire. Malgré cela, les passages inspirés l'emportent sur le reste grâce surtout à une photographie vraiment spectaculaire. Si l'on déplore à l'occasion une trop grande schématisation des personnages, il faut reconnaitre que le jeu de Jon Voight domine celui de ses partenaires.

Alain Dubeau

Synopsis

Année

1997

Genre

Drame social

Durée

142 min.

Origine

États-Unis

Information

Classification

13

Genre

Drame social

Année

1997

Durée

142 min.

Réalisation

Photographie

Pays

États-Unis

Distribution

Warner Bros.