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Ouvre les yeux (Abre los Ojos)

Esp. 1997. Science-fiction de Alejandro Amenabar avec Eduardo Noriega, Penélope Cruz, Chete Lera. Un jeune play-boy défiguré dans un accident est accusé d'un meurtre dont il n'a aucun souvenir. Fable tranchante sur l'obsession de la beauté. Récit malin et déstabilisant jouant sur les différences de perceptions. Réalisation habile. Interprétation dans le ton.

13 ans +
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Ouvre les yeux (Abre los Ojos)

13 ans + 13 ans +

Esp. 1997. Science-fiction de Alejandro Amenabar avec Eduardo Noriega, Penélope Cruz, Chete Lera.

Un jeune play-boy défiguré dans un accident est accusé d'un meurtre dont il n'a aucun souvenir. Fable tranchante sur l'obsession de la beauté. Récit malin et déstabilisant jouant sur les différences de perceptions. Réalisation habile. Interprétation dans le ton.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Cesar, jeune héritier et grand séducteur, rencontre Sofia lors d'une soirée et passe chastement la nuit chez elle. Nuria, sa précédente conquête, l'attend à la sortie et l'embarque dans sa voiture. Mais la jalouse jeune femme provoque un accident qui la tue, laissant Cesar défiguré. Portant un masque en attendant une hypothétique opération, le jeune homme tente en vain de reconquérir Sofia. Peu après, il est arrêté pour un meurtre dont il n'a aucun souvenir. Un psychiatre l'aide alors à y voir plus clair, mais il n'est pas au bout de ses surprises.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après TESIS, un premier long métrage remarqué (et demeuré inédit au Québec), qui abordait avec originalité le thème des "snuff movies", le jeune réalisateur espagnol Alejandro Amenabar parvient encore une fois à surprendre. Déroulant un récit diablement bien construit fonctionnant sur des effets de répétition et de déjà-vu, Amenabar et son coscénariste proposent une fable assez tranchante sur l'obsession de la beauté et sur l'importance des apparences dans la société contemporaine. S'ajoute à cela un exercice sur les différences de perceptions qui s'avère fort déstabilisant pour le spectateur. Interviennent alors des éléments de science-fiction tels la cryogénisation, les rêves programmés et les mondes parallèles, empruntant à l'univers de Philip K. Dick (TOTAL RECALL), tout en préfigurant THE MATRIX et EXISTENZ. Certains verront là un échafaudage stérile à la limite du ridicule, mais pour qui veut jouer le jeu, l'ensemble s'avère assez fascinant. Très précise, la réalisation crée habilement et avec peu de moyens des atmosphères oppressantes ou irréelles. L'interprétation s'accorde avec le ton de l'oeuvre.

Texte : Louis-Paul Rioux

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