Go to main content
3

Le Goût de la cerise (Ta'm e guilass)

Iran. 1997. Drame psychologique de Abbas Kiarostami avec Homayon Ershadi, Abdolrahman Bagheri, Afshin Korshid Bakhtiari. Un homme ayant décidé de mettre fin à ses jours part à la recherche de quelqu'un qui acceptera de l'ensevelir après sa mort. Réflexion originale sur le suicide. Moments empreints d'une subtile poésie. Réalisation simple et précise. Interprétation sobre.

Général
3

Le Goût de la cerise (Ta'm e guilass)

Général Général

Iran. 1997. Drame psychologique de Abbas Kiarostami avec Homayon Ershadi, Abdolrahman Bagheri, Afshin Korshid Bakhtiari.

Un homme ayant décidé de mettre fin à ses jours part à la recherche de quelqu'un qui acceptera de l'ensevelir après sa mort. Réflexion originale sur le suicide. Moments empreints d'une subtile poésie. Réalisation simple et précise. Interprétation sobre.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Mongrel Media
Récompenses
M. Badii, un quinquagénaire vivant dans une certaine aisance, a décidé de se suicider. Il part alors en voiture à la recherche de quelqu'un qui, contre une importante somme d'argent, acceptera d'ensevelir son corps, préalablement bourré de somnifères. M. Badii demande d'abord à un jeune soldat kurde, qui refuse par peur d'être compromis, puis à un séminariste, qui ne peut s'y résoudre en raison de ses principes religieux. Enfin, un vieux taxidermiste accepte de l'aider, tout en tentant de le convaincre de renoncer à son projet.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après s'être penché sur les conséquences d'un tremblement de terre sur la population de son pays (ET LA VIE CONTINUE, AU TRAVERS DES OLIVIERS), Abbas Kiarostami poursuit dans une veine tout aussi dramatique en traitant d'un thème toujours dérangeant, celui du suicide. Le réalisateur opte pour une démarche fort originale, en décidant de laisser dans l'ombre les motivations de son protagoniste qui, par ailleurs, n'a en vérité nullement besoin d'autrui pour s'enlever la vie. De cette façon, Kiarostami en vient à aborder la question du suicide (et de l'aide au suicide) sous un angle quasi abstrait, tout en lui permettant de dépeindre une fois de plus certains aspects de la réalité iranienne. Par ailleurs, la fin ouverte du film participe de cette intelligence du propos, laissant la liberté au spectateur de dénouer ce cas dramatique selon ses propres convictions. La réalisation simple et précise distillant subtilement quelques moments de douce poésie, l'ensemble apparaît en définitive comme un hymne à la vie et à la beauté du monde. L'interprétation s'avère sobre et néanmoins prenante.

Texte : Louis-Paul Rioux

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3