Le Goût de la cerise (Ta'm e guilass)
Le Goût de la cerise (Ta'm e guilass)
L'avis de Mediafilm
Après s'être penché sur les conséquences d'un tremblement de terre sur la population de son pays (ET LA VIE CONTINUE, AU TRAVERS DES OLIVIERS), Abbas Kiarostami poursuit dans une veine tout aussi dramatique en traitant d'un thème toujours dérangeant, celui du suicide. Le réalisateur opte pour une démarche fort originale, en décidant de laisser dans l'ombre les motivations de son protagoniste qui, par ailleurs, n'a en vérité nullement besoin d'autrui pour s'enlever la vie. De cette façon, Kiarostami en vient à aborder la question du suicide (et de l'aide au suicide) sous un angle quasi abstrait, tout en lui permettant de dépeindre une fois de plus certains aspects de la réalité iranienne. Par ailleurs, la fin ouverte du film participe de cette intelligence du propos, laissant la liberté au spectateur de dénouer ce cas dramatique selon ses propres convictions. La réalisation simple et précise distillant subtilement quelques moments de douce poésie, l'ensemble apparaît en définitive comme un hymne à la vie et à la beauté du monde. L'interprétation s'avère sobre et néanmoins prenante.
Synopsis
M. Badii, un quinquagénaire vivant dans une certaine aisance, a décidé de se suicider. Il part alors en voiture à la recherche de quelqu'un qui, contre une importante somme d'argent, acceptera d'ensevelir son corps, préalablement bourré de somnifères. M. Badii demande d'abord à un jeune soldat kurde, qui refuse par peur d'être compromis, puis à un séminariste, qui ne peut s'y résoudre en raison de ses principes religieux. Enfin, un vieux taxidermiste accepte de l'aider, tout en tentant de le convaincre de renoncer à son projet.
Année
1997Genre
Drame psychologiqueDurée
95 min.Origine
IranBande-annonce (FR)
Bande-annonce (EN)
Bandes-annonces
Bande-annonce (FR)
Bande-annonce (EN)
Information
Classification
Genre
Drame psychologique
Année
1997
Durée
95 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Montage
Pays
Iran
Distribution
Mongrel Media
Interprètes
Récompenses
Festival de Cannes, Palme d'or, 1997