Fr. 1997. Science-fiction de Luc Besson avec Bruce Willis, Gary Oldman, Milla Jovovich. Au 23e siècle, un chauffeur de taxi new-yorkais protège une jeune femme mystérieuse qui peut sauver le monde d'une destruction certaine. Scénario auto-parodique aux personnages schématiques. Rythme trépidant. Effets spéciaux exubérants. Interprétation dans le ton voulu.
Au 23e siècle, un chauffeur de taxi new-yorkais protège une jeune femme mystérieuse qui peut sauver le monde d'une destruction certaine. Scénario auto-parodique aux personnages schématiques. Rythme trépidant. Effets spéciaux exubérants. Interprétation dans le ton voulu.
Après NIKITA et LÉON/THE PROFESSIONAL, le cinéma de Luc Besson prend une tangente résolument internationale avec THE FIFTH ELEMENT, une superproduction française financée par la Gaumont mais distribuée en Amérique du Nord par Columbia. Si le scénario tourne en dérision les éléments de science-fiction habituels en les réduisant à leur plus simple expression, la luxuriance de la direction artistique et l'exubérance des effets spéciaux compensent amplement la minceur du propos. Besson s'ingénie à créer des contrastes étonnants à tous les niveaux, que ce soit dans les dialogues, la musique, les décors ou les situations. Sa réalisation s'avère parfois brillante et développe une sensualité peu commune pour ce type de films. Le montage se révèle particulièrement habile et procure à l'ensemble un rythme trépidant. Si les personnages sont schématiques, l'interprétation ne verse toutefois pas dans la caricature et demeure dans le ton voulu, même si l'on aurait souhaité plus d'émotions véritables entre les protagonistes.
Texte : André Caron