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La Comtesse de Baton Rouge

Can. 1997. Comédie dramatique de André Forcier avec Robin Aubert, Geneviève Brouillette, Isabel Richer. Un cinéaste en herbe tombe amoureux d'une femme à barbe qu'il suit jusqu'en Louisiane. Scénario imaginatif mais plutôt boiteux. Dialogues un peu factices. Quelques éclairs fantaisistes délicieux. Illustration colorée. Interprétation sympathique.

13 ans +
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La Comtesse de Baton Rouge (La Comtesse de Baton Rouge)

13 ans + 13 ans +

Can. 1997. Comédie dramatique de André Forcier avec Robin Aubert, Geneviève Brouillette, Isabel Richer.

Un cinéaste en herbe tombe amoureux d'une femme à barbe qu'il suit jusqu'en Louisiane. Scénario imaginatif mais plutôt boiteux. Dialogues un peu factices. Quelques éclairs fantaisistes délicieux. Illustration colorée. Interprétation sympathique.

Année :
Durée :
Réalisation :
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
France-Film
Producteurs :
En 1968, le cinéaste en herbe Rex Prince va admirer le grand Zénon, un cyclope capable de projeter sur un écran des images mentales. Au parc d'attractions, Rex tombe amoureux de la femme à barbe Paula, mais celle-ci quitte Montréal pour la Louisiane où elle se joint au Cirque du Bonheur. Rex décide alors de la suivre et devient même un homme-canon pour demeurer à ses côtés. Leur histoire devient le sujet d'un film que Rex tourne des années plus tard et dont les projections sont parfois perturbées par l'apparition d'un fantôme.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Si Claude Lelouch avait un jour rendu hommage à Fellini, le résultat aurait peut-être ressemblé à ce film où Marc-André Forcier rend hommage au cinéma, et en particulier à son propre cinéma. D'aucuns y verront une sorte d'autoportrait fantasmagorique, alors que d'autres seront agacés par le nombrilisme de l'exercice. Quoiqu'il en soit, Forcier demeure fidèle à ses fantasmes et à ses thèmes de prédilection qui viennent ici garnir un scénario souvent imaginatif mais à la construction plutôt boiteuse. Les personnages, pittoresques à défaut d'avoir une quelconque épaisseur psychologique, s'échangent constamment des réflexions toutes faites sur la vie, l'amour, le cinéma ou le passage du temps, qui rendent les dialogues factices. D'ailleurs, tout cet univers carnavalesque sonne faux. On s'y promène néanmoins avec un certain plaisir, surtout que plusieurs passages contiennent des éclairs poétiques ou fantaisistes délicieux. La mise en scène n'est pas des plus inspirées, mais l'illustration s'avère joliment colorée et l'interprétation ne manque pas d'être sympathique.

Texte : Martin Girard

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