É.-U. 1996. Comédie satirique de Ben Stiller avec Jim Carrey, Matthew Broderick, Leslie Mann. Un inconnu au caractère fantasque et un peu inquiétant s'immisce dans la vie d'un jeune architecte dont il veut devenir le meilleur ami. Sujet familier traité sur un ton grossièrement caricatural. Réalisation aux effets lourdement soulignés. Cabotinage outrancier de J. Carrey.
Un inconnu au caractère fantasque et un peu inquiétant s'immisce dans la vie d'un jeune architecte dont il veut devenir le meilleur ami. Sujet familier traité sur un ton grossièrement caricatural. Réalisation aux effets lourdement soulignés. Cabotinage outrancier de J. Carrey.
Cette comédie aux effets lourdement soulignés s'inscrit dans la vague actuelle de films paranoïaques où des citoyens tranquilles et ordinaires sont subitement confrontés au caractère psychotique d'un voisin, d'un collègue de travail, d'un camarade, d'un amant ou d'une maîtresse. De FATAL ATTRACTION au récent FEAR, ce thème familier rend compte du sentiment d'insécurité de la classe moyenne américaine face à tout ce qui échappe aux valeurs conservatrices de l'Amérique. THE CABLE GUY poursuit dans la même veine en adoptant toutefois un ton résolument caricatural où l'humour noir côtoie le burlesque. Évidemment, le film sert d'abord de vitrine aux facéties outrancières de Jim Carrey, dont le cabotinage atteint ici des sommets d'exubérance non contrôlée. Le résultat peut surprendre ou amuser au début, mais la lassitude risque de s'emparer de bien des spectateurs devant ce spectacle souvent grossier et facile.
Texte : Martin Girard