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La Femme du prédicateur (The Preacher's Wife)

É.-U. 1996. Comédie fantaisiste de Penny Marshall avec Denzel Washington, Whitney Houston, Courtney B. Vance. Un ange ayant pris forme humaine descend du ciel pour venir en aide à un pasteur qui traverse un moment difficile. Fantaisie au charme désuet. Scénario baignant dans les clichés et les bons sentiments. Réalisation moyenne. Jeu convaincu des interprètes.

Général
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La Femme du prédicateur (The Preacher's Wife)

Général Général

É.-U. 1996. Comédie fantaisiste de Penny Marshall avec Denzel Washington, Whitney Houston, Courtney B. Vance.

Un ange ayant pris forme humaine descend du ciel pour venir en aide à un pasteur qui traverse un moment difficile. Fantaisie au charme désuet. Scénario baignant dans les clichés et les bons sentiments. Réalisation moyenne. Jeu convaincu des interprètes.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Nat Mauldin
Allan Scott
D'après le roman de Robert Nathan
Photographie :
Musique :
Le révérend Henry Biggs traverse une crise de confiance en lui-même qui l'amène à se demander s'il peut vraiment venir à bout des nombreux problèmes de son église. Ainsi rongé par le doute, il prie Dieu de l'aider. Le ciel entend sa prière et lui envoie du renfort en la personne de Dudley, un ange ayant pris forme humaine. Ce dernier apportera au pasteur l'inspiration céleste dont il a besoin et il laissera aussi une impression durable dans le coeur de Julia, l'épouse d'Henry.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce mélodrame déguisé en comédie à saveur musicale est le remake d'un film de 1947. Cela explique sans doute pourquoi le scénario propose une fantaisie au charme à ce point désuet. En rupture presque totale avec une quelconque réalité sociale ou psychologique, le scénario baigne dans les clichés et les bons sentiments. L'intrigue se déroule à un rythme plutôt monotone qui ne fait qu'accentuer l'absence de surprise dans les situations. Même l'humour, généralement infantile, ne parvient pas vraiment à dégager l'ensemble d'une certaine fadeur. Quant à la mise en scène, elle se contente d'illustrer tout cela sagement à la manière d'un téléfilm. Les interprètes s'investissent dans leur rôle avec une certaine conviction qui pourra être contagieuse auprès des spectateurs bien disposés, surtout ceux qui apprécient la voix de Whitney Houston, mise en valeur dans quelques trop rares numéros de gospel.

Texte : Martin Girard

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