image promotion

Kansas City

13
1996
100% est d'accord avec la cote
Une femme kidnappe l'épouse d'un gouverneur pour faire libérer son mari aux prises avec la pègre.
Portrait décousu d'une époque et d'un milieu interlope. Ensemble bercé par le jazz. Illustration en hommage au film noir. Interprètes laissés un peu à eux-mêmes.

L'avis de Mediafilm

Après la musique country, le monde du cinéma et celui de la mode, c'est sur le monde interlope à l'époque de la Dépression que le réalisateur Robert Altman a cette fois-ci tourné sa lentille macroscopique. Il situe l'action de son film dans une ville intouchée par la crise, ravagée par le gangsterisme et bercée par le jazz. Or l'ensemble paraît décousu parce qu'Altman n'intègre jamais la musique ou les musiciens aux trois récits qu'il conduit parallèlement. Le jazz n'a donc aucun rapport ni impact sur les événements qui se déroulent; il compose simplement un décor et assure les transitions d'une scène à l'autre. Par ses abondantes scènes de nuit, ses pavés humides et ses éclairages tamisés, KANSAS CITY rappelle cependant les plus belles heures du film de gangster. Des acteurs au talent indéniable souffrent ici d'une direction un peu approximative.

Martin Bilodeau

Synopsis

À la veille des élections de 1934, la jeune Blondie kidnappe Carolyn Stilton, l'épouse d'un gouverneur démocrate, enjoignant ce dernier de faire libérer son mari aux prises avec la mafia de Kansas City. Au cours des longues heures d'attente, Blondie et Carolyn font plus ample connaissance en arpentant la ville rongée par la pègre et bercée par un jazz ininterrompu.

Année

1996

Genre

Drame psychologique

Durée

116 min.

Origine

France

Information

Classification

13

Genre

Drame psychologique

Année

1996

Durée

116 min.

Réalisation

Photographie

Pays

France

États-Unis

Distribution

Alliance Vivafilm