Breaking the Waves - L'Amour est un pouvoir sacré (Breaking the Waves)
Breaking the Waves - L'Amour est un pouvoir sacré (Breaking the Waves)
L'avis de Mediafilm
Avec BREAKING THE WAVES, le Danois Lars von Trier (EUROPA) montre de façon éclatante sa faculté de renouvellement. Loin des expérimentations formelles de ses productions antérieures, il propose cette fois une oeuvre d'une plus grande simplicité narrative, dans laquelle il dévoile une puissante sensibilité. Pour être plus précis, disons que le spectateur le moindrement réceptif vivra un choc émotionnel intense et sera habité par le film longtemps après la projection. Dans la veine du ORDET de Carl Dreyer, von Trier parle avec sincérité de la bonté, de l'amour, du sacrifice et du miracle dans un récit déroutant où le sordide et la folie côtoient la grâce pure. La mise en scène experte traque sans pudeur la vérité des êtres, grâce à un filmage caméra à l'épaule combiné à un montage des plus serrés. Seule coquetterie visuelle, les sublimes paysages retouchés sur ordinateur qui indiquent un nouveau chapitre, accompagnés de chansons emblématiques des années 70, procédé contribuant à rendre le récit encore plus poignant. Emily Watson livre une extraordinaire performance qui passera assurément à l'histoire.
Synopsis
Écosse, années 1970. Dans une communauté insulaire rigoriste, Bess épouse Jan, un étranger travaillant sur une plate-forme pétrolière. Profondément amoureuse, la jeune et naïve jeune femme ne peut supporter d'être séparée de son mari reparti en Mer du Nord et prie pour son retour. Jan revient peu après, mais à cause d'un terrible accident, qui l'a rendu paraplégique. Il propose alors à Bess d'aller avec d'autres hommes et de tout lui raconter ensuite, seule façon selon lui de favoriser sa guérison. Après une période de doute, l'épouse aimante finit par s'exécuter, au grand dam de sa belle-soeur veuve, l'infirmière Dodo, et du docteur Richardson, le médecin qui soigne son mari. Mais plus grave encore, par ce comportement dévergondé, Bess risque de se retrouver bannie de sa communauté, et d'être damnée pour l'éternité.
Année
1996Genre
MélodrameDurée
152 min.Origine
DanemarkBande-annonce (FR)
Bandes-annonces
Bande-annonce (FR)
Information
Classification
Genre
Mélodrame
Année
1996
Durée
152 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
Pays
Danemark
Distribution
Film Tonic
Récompenses
César, Meilleur film étranger, 1997