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Assassin(s)

Fr. 1996. Drame psychologique de Mathieu Kassovitz avec Mathieu Kassovitz, Michel Serrault, Medhi Benoufa. Un vieux tueur à gages décide d'enseigner son métier à un jeune cambrioleur. Discours mal articulé sur le rapport entre violence et télévision. Psychologie floue. Sens poussé de l'image au service d'une réalisation ampoulée. Cabotinage de M. Serrault.

18 ans + (violence)
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Assassin(s) (Assassin(s))

18 ans + (violence) 18 ans + (violence)

Fr. 1996. Drame psychologique de Mathieu Kassovitz avec Mathieu Kassovitz, Michel Serrault, Medhi Benoufa.

Un vieux tueur à gages décide d'enseigner son métier à un jeune cambrioleur. Discours mal articulé sur le rapport entre violence et télévision. Psychologie floue. Sens poussé de l'image au service d'une réalisation ampoulée. Cabotinage de M. Serrault.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
France-Film
Assassin professionnel sur le bord de la retraite, monsieur Wagner fait la connaissance de Max, un jeune cambrioleur qui s'est introduit chez lui, et décide de lui apprendre son métier. D'abord réticent à tuer froidement, Max se fait lentement à l'idée de devenir un assassin. Il va même habiter avec Wagner, dont il prend soin lorsque le vieil homme montre des signes de fatigue. Forcé d'exécuter un contrat sans l'aide de son mentor, Max amène avec lui son jeune copain Medhi, un adolescent de treize ans qui se chargera lui-même d'abattre la victime.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans son film précédent, LA HAINE, Mathieu Kassovitz offrait une illustration assez percutante du malaise social qui sévit dans les banlieues françaises et de la violence qu'il engendre. Dans ASSASSIN(S), le jeune réalisateur cherche encore à identifier les causes de la violence urbaine, cette fois, en pointant du doigt la télévision. Son message est simple: la télévision en général, et le zapping en particulier, ramollit nos cerveaux et nous rend imperméables à la violence, faisant de nous tous des assassins potentiels. Ce discours réducteur est martelé sans nuance au moyen d'effets stylistiques lourdement démonstratifs et de métaphores d'un simplisme décourageant. En plus d'être schématique, la thèse du cinéaste s'avère mal articulée, tant sur le plan intellectuel que dramatique, et la psychologie floue des personnages n'arrange rien. Kassovitz démontre un sens poussé de l'image, mais sa mise en scène subit les contrecoups de la grandiloquence du propos; elle se révèle donc pataude et ampoulée. Michel Serrault cabotine dans le rôle du vieux tueur face à un Kassovitz qui parvient mal à s'imposer.

Texte : Martin Girard

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