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Les Anges déchus (Duoluo tianshi)

H.-K. 1995. Drame de moeurs de Wong Kar-wai avec Leon Lai Ming, Michele Reis, Takeshi Kaneshiro. Un tueur à gages et un jeune homme atteint de mutisme vivent des tribulations existentielles et sentimentales parallèles. Trame narrative éclatée. Rythme enlevé. Mise en scène alerte. Interprétation dans le ton.

13 ans + (violence)
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Les Anges déchus (Duoluo tianshi)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

H.-K. 1995. Drame de moeurs de Wong Kar-wai avec Leon Lai Ming, Michele Reis, Takeshi Kaneshiro.

Un tueur à gages et un jeune homme atteint de mutisme vivent des tribulations existentielles et sentimentales parallèles. Trame narrative éclatée. Rythme enlevé. Mise en scène alerte. Interprétation dans le ton.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Aska
Wong Chi-ming est tueur à gages à Hong-Kong. Le flegme avec lequel il effectue sa besogne est dû en grande partie à la préparation minutieuse assurée par son agent, une jeune femme passionnément amoureuse de lui. Parallèlement, et toujours à Hong-Kong, He Zhiwu est un jeune homme atteint de mutisme depuis l'enfance. Il vit de petits métiers, qu'il exécute avec un zèle plutôt surprenant, en attendant de rencontrer la femme de ses rêves. Il croit la voir en la personne de Cherry, une jeune fille sortant d'une pénible rupture amoureuse.

L’AVIS DE MEDIAFILM

LES ANGES DÉCHUS possède la marque unique de son réalisateur, Wong Kar-wai. On retrouve en effet dans ce film, tourné dans l'intervalle entre CHUNGKING EXPRESS et HAPPY TOGETHER, le style très personnel du cinéaste chinois qui privilégie une esthétique visuelle éclatée ainsi qu'une trame narrative qui semble obéir à une logique proche du vidéoclip ou du zapping. Une autre des obsessions que le réalisateur souligne ici avec brio, c'est le désoeuvrement de la jeunesse asiatique. Ce spleen existentiel et urbain est illustré par des espaces vides et délabrés, plongés dans l'obscurité ou la froideur du néon. À elle seule cette atmosphère explique en quelque sorte le climat de violence qui règne dans ce film. Cette violence est cependant présentée de façon très stylisée afin d'imposer une distance purement ludique: les fusillades sont filmées comme s'il s'agissait d'images d'un jeu vidéo, le sang gicle et éclabousse la caméra, etc. Les interprètes quant à eux parviennent à créer des personnages désincarnés, qui contrastent de façon intéressante avec l?aspect très physique du récit.

Texte : Carlo Mandolini

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