Aust. 1994. Comédie de moeurs de Stephan Elliott avec Terence Stamp, Hugo Weaving, Guy Pearce. Un transsexuel et deux travestis s'en vont donner un spectacle de variétés dans une ville située en plein désert. Univers marginal décrit avec fraîcheur. Portraits drôles et chaleureux. Réalisation colorée. Jeu savoureux des interprètes.
Un transsexuel et deux travestis s'en vont donner un spectacle de variétés dans une ville située en plein désert. Univers marginal décrit avec fraîcheur. Portraits drôles et chaleureux. Réalisation colorée. Jeu savoureux des interprètes.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce road movie ne sillonne pas des chemins maintes fois empruntés. Rarement en effet a-t-on vu le phénomène des travestis illustré avec autant de fraîcheur. Le réalisateur dépeint cet univers marginal sans, d'une part, en livrer une vision aseptisée, et sans, d'autre part, sombrer dans le racoleur ou le vulgaire. Les héros sont présentés dans des portraits chaleureux, drôles et humains au fil d'une intrigue parfois hilarante qui réserve quelques surprises bien amenées. Rehaussée par l'emploi judicieux du scope, une réalisation colorée et dynamique met bien en valeur le jeu savoureux des interprètes.
Texte : Martin Girard
Pierre d'André - ROC
(...) cette histoire est assez originale et comporte une certaine fantaisie. Mais elle souffre de quelques longueurs, de petites invraisemblances et d'un intérêt mitigé, malgré une interprétation convaincante et des paysages pittoresques.
Cécile Mury - Télérama
Perdues, toutes voiles dehors, dans l'immensité dorée du désert, ces créatures du troisième type offrent des images de poésie pure, surréalistes. (...) Chaque rencontre est prétexte à une brève et énergique satire de moeurs, à un plaidoyer pour la tolérance et la fantaisie.
Lisa Schwarzbaum - Entertainment Weekly
The highlight of this mad production is a full-war-paint performance of Gloria Gaynor's "I Will Survive", staged in the desert for the benefit of Aborigines who may not know what hit them, but who sure know what they like.
C. C. - Les Fiches du Cinéma
Couronné du prix du public au festival de Cannes 1994, cette comédie irrésistible bouscule les idées reçues et les à-priori avec bonne humeur et sans jamais se prendre au sérieux. Cependant, la justesse de ton du scénario révèle le soin apporté à la réalisation.
Pascal Mérigeau - Le Monde
(...) Terence Stamp (...) a composé avec une évidente jubilation le personnage de Bernadette. (...) Hugo Weaving et Guy Pearce lui emboîtent allègrement le pas. Grâce à (...) une tonicité de réalisation, (...) PRISCILLA trace à grande vitesse une route audacieuse, qui entretient brillamment la confusion des espèces et des genres.
David Stratton - Variety
Although the film doesn't make concessions to a straight audience, it's so outrageous that it becomes positively disarming. It's hard not to respond to such a cheerfully vulgar and in-your-face entertainment, though this is obviously not for the very strait-laced.
F. B. - Le Soir
Sorte de road-movie musical sur l'intolérance et le droit à la différence, ce film de Stephan Elliott (...) est à la fois drôle et pathétique. C'est aussi l'occasion pour Terence Stamp de troquer son revolver et ses santiags contre frou-frou et rimmel.
Geneviève Praplan - Ciné-Feuilles
Remarquables comédiens qui, malgré la difficulté des rôles, campent à la pefection de tout aussi remarquables personnages. Le sens moral du trio est exemplaire. (...) La dignité et l'élégance de Bernadette laissent songeur. Voilà qui donne un sérieux coup de neuf aux préjugés.