image promotion

Libera me

G
1993 ·
100% est d'accord avec la cote
Dans un pays où règne un régime répressif, un réseau de résistants rivalise d'ingéniosité pour mettre en échec cette dictature.
Récit plutôt abstrait développé sans dialogue ou commentaire. Succession de brèves scènes filmées sans décors. Ensemble fascinant et déroutant. Interprétation dans le ton voulu.

L'avis de Mediafilm

À partir d'un thème, hélas universel, traité à la limite de l'abstraction, Alain Cavalier poursuit de façon plus radicale sa démarche stylistique entreprise avec l'admirable THÉRÈSE, son film précédent. Ainsi, LIBERA ME est également composé d'une succession de brèves scènes filmées sans décors, mais cette fois, il n'y a ni dialogue, ni commentaire, tandis que la bande son, toujours dénuée de musique, amplifie jusqu'au malaise chaque petit bruit de la vie quotidienne. Il en résulte un essai fascinant et déroutant, d'une force d'évocation peu commune, qui requiert toutefois une participation active de la part du spectateur. Recrutés parmi un groupe de chômeurs, les interprètes se plient admirablement aux exigences du projet.

Louis-Paul Rioux

Synopsis

Un pays indéterminé vit sous le joug d'un régime répressif. Un réseau de résistants, dont le centre névralgique est l'atelier d'un photographe, rivalise d'ingéniosité pour mettre en échec cette dictature. Mais à chaque attentat contre un représentant du gouvernement, répond l'exécution d'un ou de plusieurs résistants. La mort de l'un d'eux, issu d'une paisible famille de commerçants, incite son frère à joindre les rangs des opposants. La police secrète, qui parvient cependant à infiltrer le réseau, recourt à la torture pour en savoir plus.

Année

1993

Genre

Film d'essai

Durée

80 min.

Origine

France