Can. 1993. Drame psychologique de Paule Baillargeon avec Marianne-Coquelicot Mercier, Denis Mercier, Sylvie Drapeau. Vivant seule avec sa mère, une fillette de 12 ans renoue avec son père qui a changé de sexe depuis qu'il les a quittées. Sujet délicat traité avec doigté et sensibilité. Belle poésie visuelle. Quelques maladresses techniques. Interprétation touchante et convaincante. (sortie en salle: 7 septembre 1993)
Vivant seule avec sa mère, une fillette de 12 ans renoue avec son père qui a changé de sexe depuis qu'il les a quittées. Sujet délicat traité avec doigté et sensibilité. Belle poésie visuelle. Quelques maladresses techniques. Interprétation touchante et convaincante. (sortie en salle: 7 septembre 1993)
Voilà un exemple de collaboration réussie entre scénariste et metteur en scène. D'une part, Monique Proulx a su traiter avec doigté et sensibilité un sujet qui aurait pu verser facilement dans la caricature, d'autre part, malgré quelques maladresses et peu de moyens techniques, Paule Baillargeon fait montre d'une certaine poésie visuelle en créant, par moments, un envoûtant climat d'étrangeté et en filmant Montréal de façon très vivante. Ce voyage dans un univers de constante mais sage ambiguïté sexuelle met en vedette une jeune comédienne assez convaincante qui est entourée d'un Denis Mercier touchant en transsexuel et d'autres partenaires au jeu malheureusement moins ajusté.
Texte : Louis-Paul Rioux
David Stratton - Variety
It's a pity that, having set up this intriguing premise, Proulx and Baillargeon do very little with it. What should have been an emotionally draining experience plays, instead, as unexciting, with little variation in mood.
Frank Scheck - The Hollywood Reporter
Despite the obvious opportunities for perverse humor, Paule Baillargeon's film is quite low-key, even delicate in its treatment of bizzare situation. Beautifully played by Denis Mercier (...), Marie Pierre is a truly sympathetic and compelling character (...).
Louise Jalbert - Échos Vedettes
Même s'il traite d'un sujet délicat, ce film reste toujours sensible sans tomber dans le sensationnalisme. Le drame évite aussi le mélo pour demeurer crédible et touchant à la fois : un tour de force en soi. Les émotions y sont en vedette : des relations fragiles et difficiles de personnages en quête d'équilibre.