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Kika

16
1993
100% est d'accord avec la cote
Les tribulations d'une jeune maquilleuse à l'optimisme inébranlable qui évolue parmi des gens excentriques et souvent sans scrupule.
Mélange de comédie outrancière et de mélodrame. Intrigue dispersée. Mise en scène colorée. Excellents interprètes.

L'avis de Mediafilm

Sans atteindre à l'exaltation vaudevillesque de ses précédentes réalisations, KIKA réunit néanmoins harmonieusement les ingrédients habituels de Pedro Almodovar de la comédie outrancière au mélodrame le plus pur. La dénonciation de l'exploitation de la violence urbaine par la télévision fait découvrir le côté pamphlétaire méconnu du réalisateur. Plus hermétique que dans les films antérieurs, la construction narrative s'apparente à un collage, faisant du personnage de Kika la pièce maîtresse du puzzle en la présentant comme le témoin passif qui met chaque personnage en perspective. La mise en scène chorégraphique donne une importance égale aux protagonistes et aux décors kitchs, créés en studio. Des interprètes excellents font preuve d'un évident plaisir de jouer.

Martin Bilodeau

Synopsis

Ravissante maquilleuse à l'optimisme inébranlable, Kika vit avec Ramon, un photographe tourmenté par le récent suicide de sa mère. Nicholas, écrivain américain opportuniste et beau-père de Ramon, revient à Madrid procéder à la vente de la résidence familiale. Il y retrouve Andréa, ex-copine de Ramon devenue animatrice de "reality show" qui arbore un casque-caméra lui permettant de traquer le macabre au quotidien. C'est ainsi qu'elle est témoin du viol de Kika par un acteur porno, évadé de prison. Voyant sa vie privée bafouée par l'étalement de l'incident à la télévision, Kika remet en question la sincérité de ses proches.

Année

1993

Genre

Comédie de moeurs

Durée

112 min.

Origine

Espagne

Information

Classification

16

Genre

Comédie de moeurs

Année

1993

Durée

112 min.

Réalisation

Pays

Espagne

Distribution

Cineplex-Odeon