Malgré ses réticences, un père de famille finit par accepter que ses enfants adoptent les quatre chiots de leur saint-bernard. Suite de saynètes insignifiantes. Mise en scène sans entrain. Interprètes fadasses.
Puisque cela a fonctionné une première fois, pourquoi ne pas resservir la même pâtée, ont dû penser les producteurs. C'est dire que l'originalité et la subtilité sont les grands absents d'une comédie dont les gros toutous amuseront certes les tout petits, mais dont la minceur cadavérique du contenu déprimera un public un tant soit peu plus exigeant. Comme dans l'épisode précédent, l'intrigue se compose d'une suite de saynètes insignifiantes mises bout à bout afin d'illustrer les tracas d'une petite famille idéale américaine. La mise en scène sans entrain ne relève en rien le niveau de l'ensemble; quant aux interprètes fadasses, ils se font souvent damer le pion par leurs homologues canins.
Texte : Christian Depoorter