Go to main content
2

Adieu ma concubine (Ba wang bie ji)

Chin. 1993. Chronique de Chen Kaige avec Leslie Cheung, Zhang Fengyi, Gong Li. L'amitié entre deux acteurs d'opéra traverse les années malgré bien des épreuves. Oeuvre à la fois épique et intimiste. Évocation critique de l'histoire contemporaine chinoise. Grande magnificence picturale. Présence impressionnante des acteurs.

13 ans +
2

Adieu ma concubine (Ba wang bie ji)

13 ans + 13 ans +

Chin. 1993. Chronique de Chen Kaige avec Leslie Cheung, Zhang Fengyi, Gong Li.

L'amitié entre deux acteurs d'opéra traverse les années malgré bien des épreuves. Oeuvre à la fois épique et intimiste. Évocation critique de l'histoire contemporaine chinoise. Grande magnificence picturale. Présence impressionnante des acteurs.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Pik Wah Lee
Lu Wei
D'après le roman de Pik Wah Lee
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
C/FP
Récompenses
En 1924, l'opéra fait fureur à Pékin. Dans une école d'acteurs, le jeune Shitou et le chétif Douzi subissent une formation spartiate. Treize ans plus tard, ils sont devenus un duo d'acteurs célèbre. Peiné d'apprendre que son ami, pour lequel il éprouve un sentiment trouble, va se marier avec Juxian, une prostituée repentie, Douzi entreprend une liaison avec un notable féru d'arts. Lorsque les Japonais envahissent la ville, Douzi accepte de chanter pour eux en échange de la libération de Shitou qui a été arrêté à la suite d'une altercation. Au lendemain de la guerre, c'est au tour de ce dernier de secourir son ami accusé de collaboration avec l'ennemi La prise de pouvoir des communistes leur réserve de nouvelles épreuves.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Symptomatique des changements en cours, cette oeuvre à la fois intimiste et épique évoque en filigrane, mais de façon fort critique, l'histoire contemporaine chinoise. Délaissant les destinées collectives et anonymes, le propos se concentre essentiellement sur des sentiments personnels, illustrés par la relation complexe entre un comédien, son double fictif et son entourage. L'élément vraiment neuf provient de la façon explicite dont Chen Kaige s'attaque au tabou de l'homosexualité. S'il est difficile de décoder tous les symboles propres à la culture chinoise, on ne peut qu'admirer l'émotion et la grâce que dégage la magnificence picturale des lumières et couleurs s'imbriquant avec une maîtrise extraordinaire. Les acteurs témoignent d'une présence impressionnante.

Texte : Christian Depoorter

COMMENTAIRES

15 juillet 2018, 21:09:53

Par : Jason Plante, Gatineau

Et j'ai lu le livre avant la sortie du film, et j'avais trouve le film copie-colle sur l'oeuvre de Lillian Lee. Le livre etait par contre meilleur, parce qu'y a pas un grand 6 pieds assis devant ton siege... Le livre est:

J'attribue à ce film la Cote 3


15 juillet 2018, 19:21:46

Par : Jason Plante, Gatineau

Quand le film est sorti en 1993, on jasait d'un film GAI. C'est un film gai. MAIS, le film impose plutot comme une histoire durant le temps de la revolution culturelle en Chine, comme si etre gai etait normal dans ce pays communiste (un peu comme Almodovar dans ses thrillers hi-tech entre homosexuels). ET si vous etes democrates, la "concubine", quoique de bonnes intentions, a chante pour l'armee rouge. Eux qui ont envahi Pekin et s'etre attaque aux chinois. Culturel et symbolique, le film est gai, certes, mais en bemol, ferru de bonnes intentions pour deux autres causes a la Chine (Ces connes histoires de la 2e; Pekin et la Chine attaquee par les nippons). Les deux acteurs principaux sont particulierement intenses...

J'attribue à ce film la Cote 3


L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3