image promotion
1992

The Cement Garden

Par crainte de l'orphelinat, un frère et une soeur enterrent dans la cave le corps de leur mère tout juste décédée et continuent à vivre comme si de rien n'était. Thème de l'inceste abordé dans le contexte d'une fable. Traitement aussi déroutant que fascinant. Style sec et dépouillé. Interprétation de qualité.
Aucun vote sur la cote pour le moment

L'avis de Mediafilm

Le point de départ du scénario n'est pas nouveau puisqu'il rappelle fortement celui de OUR MOTHER'S HOUSE de Jack Clayton et de LA FRACTURE DU MYOCARDE de Jacques Fansten. La suite varie cependant, puisqu'ici l'auteur aborde le thème de l'inceste. Il le situe dans le contexte d'une fable où les jeunes héros se créent un petit univers bien à eux qui semble progressivement s'affranchir du monde extérieur. Raconté avec un étrange détachement, dans un style sec et dépouillé, le récit peut tout aussi bien fasciner que dérouter selon les dispositions de chaque spectateur. On ne saurait en tout cas nier la qualité du jeu des interprètes.

Martin Girard

Synopsis

Un couple et ses quatre enfants vivent dans une modeste maison située dans un quartier désolé de la ville. Un jour, le père succombe à un infarctus en travaillant dans sa cour. Quelque temps plus tard, la mère meurt à son tour. Craignant d'être envoyés dans un orphelinat, les deux aînés de la famille, Jack et Julie, décident d et terrer le corps dans la cave et de continuer à vivre comme si de rien n'était. Ils adoptent ainsi le rôle de parents auprès de leurs cadets Sue et Tom. Bientôt, une attirance trouble se dessine entre les deux adolescents, ce que ne manque pas de remarquer Derek, le petit ami de Julie. Ce dernier en vient d'ailleurs à se poser des questions sur l'absence inexpliquée de parents dans la maison de sa copine.

Année

1992

Genre

Drame

Durée

105 min.

Origine

Grande-Bretagne

Information

Classification

16

Genre

Drame

Année

1992

Durée

105 min.

Réalisation

D'après le roman de

Pays

Grande-Bretagne

Distribution

Cineplex-Odeon

Récompenses

Berlinale, Ours d'Argent du meilleur réalisateur, 1993