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Le Petit Prince a dit

Fr. 1992. Drame psychologique de Christine Pascal avec Richard Berry, Marie Kleiber, Anémone. Une fillette atteinte d'une tumeur incurable au cerveau tente de rapprocher ses parents divorcés. Sujet délicat traité avec un doigté remarquable. Scénario épuré et sensible. Réalisation sobre. Acteurs faisant preuve d'une grande présence.

Général
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Le Petit Prince a dit (Le Petit Prince a dit)

Général Général

Fr. 1992. Drame psychologique de Christine Pascal avec Richard Berry, Marie Kleiber, Anémone.

Une fillette atteinte d'une tumeur incurable au cerveau tente de rapprocher ses parents divorcés. Sujet délicat traité avec un doigté remarquable. Scénario épuré et sensible. Réalisation sobre. Acteurs faisant preuve d'une grande présence.

Année :
Durée :
Réalisation :
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
France-Film
Récompenses
Violette, 10 ans, supporte mal la séparation de ses parents, d'autant plus qu'elle n'apprécie pas la nouvelle amie de son père Adam. Souffrant d'un mal de tête chronique, l'enfant subit des examens médicaux. Adam comprend vite que sa fille est atteinte d'une tumeur incurable au cerveau. Sous le choc, il s'enfuit avec elle en voiture et décide de rejoindre son ex-femme Mélanie à Milan. Intuitivement, Violette perçoit son état, si bien que lorsqu'elle voit sa mère de loin en train de pleurer, elle préfère fuir. Adam l'amène alors au bord de la mer où la petite fille exprime le désir d'aller dans leur maison de Provence. Mélanie s'y trouve déjà, ayant pressenti leur arrivée. L'enfant profite de ce séjour pour tenter de rapprocher ses parents.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Bien que naviguant constamment au bord du pathos, la réalisatrice a su éviter de verser dans la sensiblerie facile avec une grâce et un doigté remarquables. Cette mort annoncée est présentée avec une telle simplicité et sensibilité sans fioriture que son impact sur les proches n'en devient que plus bouleversant. Le scénario aborde d'ailleurs ce sujet fort délicat en élaguant intelligemment toute donnée superflue et tout discours moralisateur. Misant sur la sobriété, la caméra évite les surenchères, se contentant de cerner pudiquement les émotions qui traversent les visages. Les acteurs font preuve d'une grande présence.

Texte : Christian Depoorter

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