Hélas pour moi

Name: Hélas pour moi
Director: Jean-Luc Godard
Genre: Drame poétique
Duration: 84 min.

Fr. 1992. Drame poétique de Jean-Luc Godard avec Gérard Depardieu, Laurence Masliah, Bernard Verley. Un éditeur entreprend une enquête sur le cas d'une femme à qui Dieu aurait rendu visite en prenant l'apparence de son époux. Oeuvre énigmatique comportant tous les tics propres à l'auteur. Quelques moments de grâce. Images magnifiques. Forte présente de G. Depardieu.

Hélas pour moi (Hélas pour moi)

Général

Fr. 1992. Drame poétique de Jean-Luc Godard avec Gérard Depardieu, Laurence Masliah, Bernard Verley.

Un éditeur entreprend une enquête sur le cas d'une femme à qui Dieu aurait rendu visite en prenant l'apparence de son époux. Oeuvre énigmatique comportant tous les tics propres à l'auteur. Quelques moments de grâce. Images magnifiques. Forte présente de G. Depardieu.

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Genre :

Drame poétique

Année :

1992

Durée :

84 min.

Réalisation :

Jean-Luc Godard

Pays :

France

Distributeur :

Malofilm

Interprètes :

Gérard Depardieu
Laurence Masliah
Bernard Verley

L'éditeur Abraham Klimt entreprend une enquête à propos d'un événement survenu en 1989 sur les bord du lac Léman. Selon certaines sources, une femme dénommée Rachel aurait reçu la visite de Dieu, qui aurait pris l'apparence de son époux Simon, parti quelques jours pour affaires. Après avoir passé la nuit avec Rachel, l'Etre suprême lui aurait même offert la vie éternelle. Mais devant son refus, le troublant séducteur serait reparti. Or, aujourd'hui, Simon ne voit là aucun mystère, puisqu'il prétend que c'est lui qui était revenu auprès de sa femme. Klimt repart donc bredouille, sans histoire consistante à se mettre sous la dent.

L’AVIS DE MEDIAFILM

S'inspirant des écrits du poète Giacomo Leopardi, mais davantage de la légende d'Alcmène et d'Amphitryon transposée dans un contexte chrétien, Godard offre une autre variation sur le monde surnaturel abordé déjà dans JE VOUS SALUE MARIE et NOUVELLE VAGUE. Avec son sens habituel du collage, il évoque en prime le cinéma d'aujourd'hui, les clubs vidéo et la guerre en ex-Yougoslavie. On retrouve tous les tics du cinéaste, citations et jeux de mots douteux, bande sonore encombrée, mais toujours contrebalancés par une composition d'images magnifique et d'une poésie certaine. Ainsi, après une première partie irritante, l'histoire réserve des moments de grâce où on touche du doigt l'indicible. Même affublé d'une voix déconcertante, Depardieu s'impose par sa présence.

Texte : Louis-Paul Rioux

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