Can. 1992. Comédie dramatique de Carole Laganière avec Philippe Volter, Véronique Quinn Chasle, Dominique Leduc. Alors qu'il se trouve en vacances avec sa fille de 11 ans, un jeune divorcé s'éprend d'une charmante travailleuse sociale. Histoire d'une gentillesse plutôt artificielle. Mise en scène manquant de rythme et de tempérament. Interprétation correcte. (sortie en salle: 12 février 1993)
Alors qu'il se trouve en vacances avec sa fille de 11 ans, un jeune divorcé s'éprend d'une charmante travailleuse sociale. Histoire d'une gentillesse plutôt artificielle. Mise en scène manquant de rythme et de tempérament. Interprétation correcte. (sortie en salle: 12 février 1993)
Nombre d'ingrédients de la comédie de moeurs contemporaine à la Diane Kurys se trouvent réunis ici: de l'éclatement de la cellule familiale à l'inversion des rôles parents et enfants, en passant par la difficulté d'assumer son statut "d'homme rose"... Et pourtant, la réalisatrice semble avoir manqué le coche. Durant de longues minutes, on se bécote, on a des petits chagrins, on se respecte et c'est gentil tout plein, mais que cela sent l'artifice, le convenu et l'impersonnel! La mise en scène est à l'image de l'ensemble, peu de tempérament et un sens du rythme quasi inexistant. Le ton faussement espiègle de Chasie qui devrait servir de moteur à cette comédie ne convainc pas et l'on reste confondu devant la maladresse et le manque de naturel de la distribution.
Texte : Christian Depoorter