Fr. 1991. Comédie dramatique de Pedro Almodovar avec Victoria Abril, Marisa Paredes, Miguel Bose. Les retrouvailles tendues entre une ancienne vedette de la chanson et sa fille qui s'est mariée avec un vieil amant de celle-ci. Goût insolite pour les effets kitsch. Personnages décrits avec un humour ironique. Mise en scène colorée. Interprétation dans le ton voulu.
Les retrouvailles tendues entre une ancienne vedette de la chanson et sa fille qui s'est mariée avec un vieil amant de celle-ci. Goût insolite pour les effets kitsch. Personnages décrits avec un humour ironique. Mise en scène colorée. Interprétation dans le ton voulu.
Au fil de ses oeuvres, Pedro Almodovar ne fait que confirmer son goût insolite pour les effets kitschs, que ce soit dans ses décors ou dans sa façon de mener une histoire. Ici encore, la trame policière n'est guère qu'un prétexte à verser dans le plus pur mélo. Si le réalisateur suit ses personnages avec cette distanciation et cet humour ironique qui le caractérisent, il est cependant dommage que la relation mère/fille soit décrite aussi artificiellement; les convulsions de l'intrigue n'en paraissent que plus arbitraires. Se délectant de couleurs criardes, la mise en scène apporte un certain cachet à l'ensemble. De bons acteurs jouent dans le ton qui convient.
Texte : Christian Depoorter
Par : Jason Plante, Gatineau
Un aure suspence LGBT de la part d'Almodovar. On a qu'a voir La Mala Education, un suspence (ou drame social) carrement entre gais, quand un film gai veut dire une biopic (Milk) ou un ensemble qui semble DEFENDRE la cause (Pride). Alors que nos films gais se defendant, il y a un chemin entre eux... Talon Aiguilles par exemple. Et l'actrice principale, Victoria Abril, quoique je suis a 100% gai (je ne pense qu'au sexe!!!), j'ai le droit de dire que je la trouve specialement belle. Et pour ce qui est de l'histoire en general: sabon mon petit crises... Vous imaginez la cote, aussi coloree que le film, que je vais lui donner...
J'attribue à ce film la Cote
Par : Jason Plante, Gatineau
Je voulais dire sabon mon petit crisse... Il n'y a qu'Almodovar qui coud de petits films gais avec des intrigues de toutes sortes, et non seulement un film qui n'a que d'histoire une biopic ou autre.
J'attribue à ce film la Cote