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L'Amant (The Lover)

Fr. 1991. Drame sentimental de Jean-Jacques Annaud avec Jane March, Tony Leung Ka-fai, Frédérique Meininger. En 1929, à Saïgon, une adolescente française devient la maîtresse d'un riche Chinois. Adaptation d'un roman de Marguerite Duras. Histoire un tantinet cynique illustrée avec un sens de l'image peaufinée. Mise en scène froidement appliquée. Interprétation sobre.

16 ans + (érotisme)
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L'Amant (The Lover)

16 ans + (érotisme) 16 ans + (érotisme)

Fr. 1991. Drame sentimental de Jean-Jacques Annaud avec Jane March, Tony Leung Ka-fai, Frédérique Meininger.

En 1929, à Saïgon, une adolescente française devient la maîtresse d'un riche Chinois. Adaptation d'un roman de Marguerite Duras. Histoire un tantinet cynique illustrée avec un sens de l'image peaufinée. Mise en scène froidement appliquée. Interprétation sobre.

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À la fin des vacances de 1929, une adolescente française quitte l'ambiance infernale dans laquelle vivent sa mère et ses deux frères pour retourner au pensionnat à Saïgon. Lors de la traversée du Mékong, elle est abordée par un élégant et riche Chinois qui lui fait de timides avances auxquelles répond favorablement la jeune fille. Épris profondément de celle-ci, l'Asiatique l'attend à la sortie de l'école et l'amène dans sa garçonnière où il l'initie à l'amour physique. Il devine pourtant que seul son argent attire la fille, d'autant plus que la mère de cette dernière favorise leurs rencontres en feignant d'ignorer leur type de rapports.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette adaptation n'échappe pas à la règle selon laquelle il est difficile de s'inspirer d'un livre, car la comparaison souffre souvent de la multitude de perceptions possibles du texte. Jean-Jacques Annaud suit plutôt fidèlement la trame du récit et l'illustre avec un sens de l'image peaufinée qui rend bien le charme désuet de l'époque coloniale. Ces qualités ne suffisent pourtant pas à donner une âme à cette histoire un tantinet cynique. Là où devrait transpirer la sensibilité, sinon la passion, la mise en scène répond par la froideur de sa belle application. Comme le démontrent le peu d'émotion des scènes intimes et l'odeur de vieux cliché des paysages exotiques, le réalisateur a préféré la beauté bien ordonnée à la spontanéité des situations. L'interprétation sait se faire sobre et retenue.

Texte : Christian Depoorter

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