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Daughters of the Dust

É.-U. 1991. Drame de moeurs de Julie Dash avec Cora Lee Day, Alva Rodgers, Alisa Anderson. Vivant sur des îles au large des côtes américaines, des descendants d'esclaves hésitent à s'installer sur le continent pour y chercher du travail. Aspect méconnu de l'intégration africaine dans la société américaine. Style impressionniste. Structure narrative très morcelée. Réalisation parfois languissante. Belles images. Interprétation naturelle.

Général
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Daughters of the Dust (Daughters of the Dust)

Général Général

É.-U. 1991. Drame de moeurs de Julie Dash avec Cora Lee Day, Alva Rodgers, Alisa Anderson.

Vivant sur des îles au large des côtes américaines, des descendants d'esclaves hésitent à s'installer sur le continent pour y chercher du travail. Aspect méconnu de l'intégration africaine dans la société américaine. Style impressionniste. Structure narrative très morcelée. Réalisation parfois languissante. Belles images. Interprétation naturelle.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Del Fuego
Les Gullahs sont des descendants d'esclaves noirs qui vivent sur des îles au large des côtes de la Georgie et de la Caroline du Sud. N'ayant presque aucun contact avec le reste des Etats-Unis, les Gullahs ont conservé leurs traditions et leur mode de vie ancestraux. Mais plusieurs d'entre eux ont quitté les îles pour aller s'installer sur le continent dans l'espoir de s'intégrer à la société moderne des Américains. C'est maintenant au tour des membres de la famille Peazant de préparer leur départ. Mais Nana, la "matriarche" du clan, refuse de s'en aller. Sa décision incite les siens à débattre des enjeux qu'implique leur exil.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Réalisé par une cinéaste noire, ce film puise dans l'histoire pour présenter un aspect méconnu de l'intégration des Africains dans la société américaine post-esclavagiste. De style résolument impressionniste, DAUGHTERS OF THE DUST est une sorte de drame ethnographique où l'auteur procède par petites touches suggestives qui donnent un sens à l'ensemble par effet cumulatif. La structure narrative très morcelée s'avère donc exigeante pour le spectateur. La réalisation, d'un lyrisme un peu complaisant, rend certains passages soporifiques. Mais les images sont belles et une poésie véritable se dégage finalement de cette oeuvre plutôt originale. L'interprétation est naturelle.

Texte : Martin Girard

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