É.-U. 1991. Comédie dramatique de Joel Coen avec John Turturro, John Goodman, Judy Davis. Plusieurs malheurs s'abattent sur un dramaturge à succès lorsqu'il se rend à Hollywood pour y écrire son premier scénario de film. Portrait cauchemardesque et cynique d'Hollywood. Oeuvre exubérante et recherchée. Interprétation stylisée bien accordée au ton de l'ensemble.
Plusieurs malheurs s'abattent sur un dramaturge à succès lorsqu'il se rend à Hollywood pour y écrire son premier scénario de film. Portrait cauchemardesque et cynique d'Hollywood. Oeuvre exubérante et recherchée. Interprétation stylisée bien accordée au ton de l'ensemble.
De tous les films des frères Coen, BARTON FINK est le plus impressionnant. Délaissant les effets de style un peu gratuits, mais ne perdant rien de leur audace, les cinéastes ont accouché d'une oeuvre exubérante et recherchée où la forme est en parfaite symbiose avec le fond. L'ensemble brosse un portrait cynique et cauchemardesque, bien qu'humoristique, du processus cinématographique hollywoodien. John Turturro ainsi que Michael Lerner dans un rôle secondaire offrent des performances stylisées qui s'accordent très bien au discours du film.
Texte : Johanne Larue
Auteur inconnu - Fiches du cinéma
D'une technique et d'un style totalement maîtrisés, la mise en scène est parfaite (trop?) mais parvient cependant à nous surprendre: ce qui arrive n'est jamais ce qu'on attend. (...) les frères Coen confirment qu'ils sont parmi les cinéastes les plus intéressants de leur génération. (...) John Turturro est remarquable.
Auteur inconnu - Variety
BARTON FINK is one of the most eccentric films to come out of, or take place in, Hollywood in many a moon. (...) Title character [is] played with a creepily growing sense of dread by John Turturro (...). After a little more than an hour into the pic, one of those startling screen occurences (like Janet Leigh's murder in PSYCHO) takes place and throws the film in a wholly unexpected direction.
Éric Fourlanty - Voir
(...) les [frères] Coen déjouent tous les pièges, filment l'histoire plutôt que les mots, enveloppent l'espace de leur caméra virtuose, transforment chaque obstacle en coup de théâtre et nous entraînent dans un "road-movie intérieur" où les routes sont remplacées par des couloirs d'hôtel et les haltes par des ruptures de ton.