É.-U. 1990. Science-fiction de Paul Verhoeven avec Arnold Schwarzenegger, Rachel Ticotin, Michael Ironside. Un ouvrier, à qui on a implanté dans la mémoire l'expérience virtuelle d'un voyage, est pourchassé jusque sur la planète Mars par des agresseurs mystérieux. Adaptation d'un roman de Philip K. Dick. Récit comportant des éléments fort imaginatifs. Technique impressionnante. Interprétation plutôt superficielle.
Un ouvrier, à qui on a implanté dans la mémoire l'expérience virtuelle d'un voyage, est pourchassé jusque sur la planète Mars par des agresseurs mystérieux. Adaptation d'un roman de Philip K. Dick. Récit comportant des éléments fort imaginatifs. Technique impressionnante. Interprétation plutôt superficielle.
Ce film au budget colossal s'inspire d'une nouvelle écrite par Philip K. Dick, un spécialiste du genre, ce qui se manifeste à l'évidence dans plusieurs éléments fort imaginatifs du récit. Cependant, ces aspects originaux sont souvent sacrifiés par les scénaristes qui leur préfèrent l'action un peu simpliste et la violence. Le travail de Paul Verhoeven est d'une qualité technique impressionnante et plusieurs morceaux de bravoure retiennent l'attention. Les interprètes n'ont guère l'occasion d'approfondir par leur jeu des personnages superficiels.
Texte : Martin Girard
Pierre Lefebvre - Grand Angle
TOTAL RECALL est une oeuvre de science-fiction conforme à la filmographie de Verhoeven (...). Son film est (...) sanglant, violent et baigné d'un humour cynique. (...) Sa mise en scène est superbe de maîtrise technique et les effets spéciaux sont en général très réussis. (Texte paru en 1990)
Louella Interim - Libération
Si la partie terrienne est un dosage assez parfait d'impressionnantes scènes d'action, d'hécatombes sanglantes et de situations drolatiques (...), le spectaculaire des décors et les effets d'animation ou de maquillage (d'ailleurs techniquement très réussis) tendent à prendre le pas sur le tout. (Texte paru en 1990)
Duane Byrge - The Hollywood Reporter
Director Verhoeven has created a monumentally impressive-looking film. Production values are grand-scale, imaginatively and logistically. Cinematographer Jost Vacano's fire-hued tones and daunting compositions are sensational. (Texte paru en 1990)
Gérard Lenne - Télé 7 Jours
Qu'il dépeigne le passé (...) ou le futur, [Verhoeven démontre] que l'idéalisme et l'héroïsme sont des instruments dans les mains de manipulateurs (...). Morale désabusée, (...) amère, qui n'empêche pas TOTAL RECALL d'être un film (...) spectaculaire, haletant, insolite, percutant, bref, fantastique! (Texte paru en 1990)
Tom Matthews - Box Office
Aside from an occasional Arnold-ism (which are all completely out of place here), Verhoeven and his writers miss endless opportunities to inject some satire into this wild story and make the ride far more enjoyable. (Texte paru en 1990)
Olivier Dauriac - ROC
Cette production très couteuse n'atteint pas des sommets: le scénario demeure (...) confus. (...) Les décors sont certes grandioses, mais ils font plutôt penser à un univers de carton-pâte, ce qui ôte une bonne part de réalisme à cette aventure, construite aux mesures du héros "Arnold". (Texte paru en 1990)
Jean-Michel Frodon - Le Monde
(...) si TOTAL RECALL s'abstient de cultiver jusqu'au bout les plaisirs du doute et du faux-semblant, il dispose d'autres atouts: (...) Schwarzenegger (...); l'indéniable sens du rythme et de l'image choc que possède le réalisateur; des effets spéciaux (...) spectaculaires (...). Et un excellent travail de décoration. (Texte paru en 1990)
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
La présence d'Arnold fait que le film n'est pas à la hauteur sur le plan dramatique, mais ce n'est pas si grave, car on y savoure l'imagination de K. Dick et la réalisation est assez habile. On a droit au bons vieux trucages à la maquette et l'action s'y présente un peu à la façon de ROBOCOP. Un divertissement jubilatoire malheureusement révolu.
J'attribue à ce film la Cote