Mocky a réuni une impressionnante équipe de comédiens à qui il n'a cependant offert comme occupation que des caleçonnades et des pitreries. Le traitement se situe dès l'abord dans une vulgarité de ton qui est soutenue jusqu'à la fin. Certains pourront déceler dans tout cela un constat amer sur la vie en société, mais il est permis de n'y voir que complaisances et facilités. D'autant que la mise en scène ne pèche pas par subtilité et que les interprètes se contentent de composer une galerie de figures grotesques.
Texte : Robert-Claude Bérubé