Chocolat

Name: Chocolat
Director: Claire Denis
Genre: Drame de moeurs
Duration: 106 min.

Fr. 1988. Drame de moeurs de Claire Denis avec Isaach de Bankolé, Giulia Boschi, François Cluzet. Pendant le trajet qui la ramène au village de son enfance, une femme se remémore son passé colonial avec ses parents en poste au Cameroun. Récit-portrait d'un continent contrasté. Traitement sensible. Interprétation nuancée de I. de Bankolé.

Chocolat (Chocolat)

Général

Fr. 1988. Drame de moeurs de Claire Denis avec Isaach de Bankolé, Giulia Boschi, François Cluzet.

Pendant le trajet qui la ramène au village de son enfance, une femme se remémore son passé colonial avec ses parents en poste au Cameroun. Récit-portrait d'un continent contrasté. Traitement sensible. Interprétation nuancée de I. de Bankolé.

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Genre :

Drame de moeurs

Année :

1988

Durée :

106 min.

Réalisation :

Claire Denis

Pays :

France

Distributeur :

Alliance Vivafilm

Interprètes :

Isaach de Bankolé
Giulia Boschi
François Cluzet

Une femme d'une trentaine d'années revient dans le pays de son enfance. Pendant le trajet qui la mène au village de Mindif au Cameroun, elle se remémore son passé colonial avec ses parents, en poste là au milieu des années cinquante. Par un regard distancié, elle revoit cette enfant qu'elle était jadis, ses relations avec son ami Protée, le "boy" de la famille, comme les réactions des passagers d'un avion en panne qui se comportent de façon grotesque avec les hommes couleur chocolat.

L’AVIS DE MEDIAFILM

En traitant du colonialisme, la cinéaste a choisi le point de vue de l'observation des rapports entre les gens plutôt que celui de l'accusation. C'est une Afrique contrastée qui nous est livrée: une Afrique silencieuse, mais frémissante de colères intérieures; une Afrique bruissante du rugissement des hyènes, du crissement des criquets, du gloussement des poules, des aboiements des chiens ou des commandements de l'homme blanc. C'est le premier film de Claire Denis, qui a été l'assistante de Wenders, Rouffio, Rivette et autres, et c'est une jolie réussite. Isaach de Bankolé fait ressentir par ses gestes, son regard, son dévouement ou sa rage intérieure, toute la contradiction d'un pays subjugué.

Texte : Florence Bolté

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