Can. 1987. Drame de moeurs de Jean-Claude Lauzon avec Gilles Maheu, Roger Le Bel, Germain Houde. Harcelé par un policier véreux, un ex-détenu reprend contact avec son père malade dont il tente de rendre les dernières heures plus agréables. Mélange dosé de violence et de tendresse. Belle composition visuelle. Mise en scène contrôlée. Interprétation assez nuancée.
Harcelé par un policier véreux, un ex-détenu reprend contact avec son père malade dont il tente de rendre les dernières heures plus agréables. Mélange dosé de violence et de tendresse. Belle composition visuelle. Mise en scène contrôlée. Interprétation assez nuancée.
Pour son premier long métrage, le jeune cinéaste Jean-Claude Lauzon offre un mélange adroitement dosé de violence crapuleuse et de tendresse filiale. Le tout se présente dans une composition visuelle d'une étonnante beauté, rappelant par moments le look de DIVA. Quoique un peu long, le film capte l'intérêt de bout en bout en dépit d'un style souvent agressif et de quelques facilités passagères. La mise en scène est étonnamment contrôlée et les principaux rôles sont campés avec les nuances voulues.
Texte : Robert-Claude Bérubé
- Variety
Gilles Maheu as the son and Roger Le Bel as his father are outstanding, and all other actors ably assist. Production values, notably sound, are tops.
P. M. - Le Point
UN ZOO LA NUIT maintient de bout en bout l'équilibre entre la violence et la tendresse, jusqu'à la conclusion rêveuse qui en fait une sorte de conte de fée moderne sans chichis.
J.L. M. - La Croix
Oeuvre percutante qui oppose la férocité de l'univers carcéral et des bas-fonds de Montréal à la sérénité familiale, la tendresse sécurisante des retrouvailles père-fils. UN ZOO LA NUIT est un film bouleversant qui doit beaucoup aux deux acteurs principaux Gilles Maheu et Roger Le Bel.
Nicolas Choffel - Le Quotidien de Paris
Une découverte mutuelle, presque une véritable histoire d'amour qui fait tout l'intérêt d'un film à deux vitesses: plans serrés intégrant l'univers urbain et longs plans séquences habilement intercalés pour tout ce qui touche au rapport père-fils.
Isabelle Alaix - ROC
Bien naïf serait le spectateur qui oserait s'aventurer dans ce drame sordide, à l'atmosphère parfois malsaine et choquante. Où est l'intérêt de tant d'horreur? Heureusement qu'il y a ce bel exemple d'amour filial et paternel pour relever un peu l'ensemble.
Marie-Noëlle Tranchant - Le Figaro
Alternance de scènes érotico-violentes dans la zone et de scènes familiales attendrissantes. On va jusqu'à l'audace poétique dans une séquence où le fils emmène son père mourrant à sa dernière chasse... au jardin zoologique. Ce n'est qu'une vieille série B qui se donne des airs "hard" et "cablés".