É.-U. 1982. Comédie dramatique de George Roy Hill avec Robin Williams, Mary Beth Hurt, Glenn Close. Les problèmes familiaux d'un jeune écrivain, fils d'une infirmière féministe décidée à mettre ses mémoires sur papier. Adaptation intéressante du roman de John Irving. Vision excentrique de la vie. Traitement primesautier. Style vif et percutant. Interprétation dans le ton voulu.
Les problèmes familiaux d'un jeune écrivain, fils d'une infirmière féministe décidée à mettre ses mémoires sur papier. Adaptation intéressante du roman de John Irving. Vision excentrique de la vie. Traitement primesautier. Style vif et percutant. Interprétation dans le ton voulu.
Le roman de John Irving a connu un beau succès, notamment auprès de la gent étudiante. Vétéran de l'adaptation d'un autre livre ayant connu pareil engouement, SLAUGHTERHOUSE FIVE, George Roy Hill a tenté à nouveau l'aventure avec un bonheur égal. Dans les deux cas, il s'agit d'une fiction excentrique de la vie. Nul doute que l'original puisse se révéler plus riche en incidents et en observations que le film. Mais celui-ci se présente au non-initié comme une oeuvre singulière, animée par un esprit primesautier et traitée dans un style vif et percutant. Les interprètes jouent dans le ton voulu de gravité candide.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Auteur inconnu - Variety
(...) Hill's film adaptation of The World According to Garp has taste, intelligence, craft and numerous other virtues going for it. (...) Robin Williams [is] quite convincing (...). Mary Beth Hurt is excellent (...). Best of all, perhaps, is John Lightgow as Roberta Muldoon, (...) a transsexual. (Texte paru en 1982)
Pierre Billard - Le Point
Le film (...) est fort, qui de brève séquence en brève séquence (...) vous emporte, dans un mouvement qui est celui de la vie, conçue comme une absurde collection de moments bons et mauvais (...). La morale de ces atrocités? Paradoxalement, c'est une leçon de bonheur. (Texte paru en 1983)
Jean Rochereau - La Croix
Bouillonnant d'imagination, fertile en personnages tragi-comiques, le film semble bien rendre compte, les édulcorant parfois, des péripéties du roman. Ce qui manque peut-être au scénario, c'est le regard ironique que l'écrivain [John Irving] jetait sur tant de drames. (Texte paru en 1983)
Ron Base - Toronto Star
[Steve] Tesich's screenplay is a remarkable distillation of the novel (...). [The movie] manages to hang on to most of the necessary details of the story, and, most importantly, it captures the quirky, eccentric essence of the book's spirit. (Texte paru en 1982)
Alexandre Astruc - Paris Match
George Roy Hill n'a pas cherché à faire du cinéma littéraire, il a fait du cinéma tout court qui emporte notre adhésion. Il survole son sujet dans une totale liberté et un grand bonheur d'expression. S'il n'est pas fidèle à la lettre, il est fidèle à l'esprit et c'est tout ce que nous lui demandons. (Texte paru en 1983)