Les mésaventures d'une orpheline choisie pour vivre une semaine chez un milliardaire. Scénario inspiré de bandes dessinées. Mise en scène somptueuse. Ensemble sympathique. Interprétation enjouée.
Héroïne sans âge de bandes dessinées populaires, Annie l'orpheline a fait les beaux jours de Broadway dans un spectacle à succès. La voici maintenant vedette de cinéma par la vertu d'une production somptueuse destinée avant tout au public familial. On est bien un peu surpris de trouver le nom de John Huston au générique, mais le cinéaste semble avoir voulu exercer ainsi l'art d'être grand-père. Il l'a fait avec une grâce bougonne qui se traduit à l'occasion par un humour quelque peu sarcastique. Pour le reste, il s'agit d'un conte de fées moderne d'une fantaisie un peu lourde mais fort sympathique. La petite Aileen Quinn joue le rôle-titre avec une sûreté étonnante.
Texte : Robert-Claude Bérubé