Élevant seul son fils, un boxeur déchu décide de remonter dans l'arène lorsque sa femme reparaît. Remake d'un film des années 1930. Mise en scène soignée. Ensemble touchant. Interprétation convaincante.
Pour son premier film américain, Franco Zeffirelli a voulu reprendre le sujet d'une oeuvre de King Vidor dont il avait gardé un souvenir ému depuis son enfance. Il n'a pas hésité à accentuer la sentimentalité du récit tout en l'illustrant avec beaucoup de soin. Les rapports entre le boxeur et son fils sont assez bien dessinés mais des invraisemblances gâtent certains autres aspects. L'ensemble se révèle à la fois touchant et plaisant grâce au jeu des vedettes et à la présence d'un bambin à la sensibilité vibrante astucieusement dirigée.
Texte : Robert-Claude Bérubé