Après ÉLECTRE ET LES TROYENNES, Cacoyannis porte à l'écran une autre tragédie d'Euripide. Comme d'habitude, il situe les dialogues dans d'admirables paysages et réussit d'intéressantes compositions d'images. Même si le résultat d'ensemble apparaît cette fois un peu plus lourd, le film s'avère captivant notamment en dernière partie alors que le réalisateur obtient de la jeune Tatiana Papamoskou une interprétation émouvante de grâce et de vulnérabilité.
Texte : Robert-Claude Bérubé