Une histoire d'amour située dans le cadre de l'insurrection de 1837. Images soignées et souvent belles. Dramatisation un peu faible. Personnages dessinés à gros traits. Interprétation sincère.
En plaçant son sujet dans le cadre de l'insurrection de 1837, Denis Héroux s'est montré assez ambitieux dans sa volonté de donner un souffle épique au cinéma québécois. Malheureusement, si ses images sont soignées et souvent belles, la dramatisation est faible et les personnages, dessinés à gros traits, ont des réactions qui apparaissent trop arbitraires. Si bien que l'ensemble donne une impression de superficiel tant sur le plan sentimental que sur le plan historique. L'interprétation est inégale et peu convaincante.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Pauline Julien - Échos Vedettes
C'est un film sans complaisance tant au niveau des comédiens qu'au niveau de l'Histoire. Il n'y pas de superstars. Le récit est équilibré, l'histoire d'amour est simple et ne prend pas toute la place. Denis Héroux ne nous parle pas de 1837 en termes de défaites. Il nous montre la réalité d'une époque et cela suffit.
Pierre Brousseau - Photo-Journal
Une cinématographie fantastique, une musique formidable, des décors naturels pâmants, des décors artificiels exceptionnels, un climat d'authenticité absolue, une nostalgie admirablement exploitée, une mise en scène fort valable et une excellente interprétation [de la part des comédiens].
Tads - Variety
The story-line is poorly developed and jumps from political plotting to groundless romance, all the while supposing that the spectator understands the historical background. To those not familiar with this period in Quebec, the picture will be confusing. (...) There too many interior scenes.
Georges-Hébert Germain - La Presse
Si l'intrigue est mince, maigre et décharnée à faire peur, les personnages, eux, sont d'une épaisseur presque inhummaine. Les dialogues sont pauvrement écrits et en général pauvrement rendus, cela va de soi. Les trucages sont assez étonnants par leur grossièreté.
Robert Lévesque - Québec Presse
Patriotes portant tous la célèbre tuque, Mylène Demongeot en québécoise, dialogue insipide, images sans aucune sensibilité, QUELQUES ARPENTS DE NEIGE confirme que Denis Heroux devrait se confiner au cinéma de série, et ne pas prétendre à autre chose.
Dane Lanken - The Gazette
[This movie] is an important film in the development of movie-making in Quebec. It is among the most ambitious projects yet attempte, in scope and in subject matter. But with the maturity of ambition inherent in a project like this must come equal maturity in refinement of story and characterization.
Manuel Maître - La Patrie
C'est propre, conventionnel et sans trouvailles mirobolantes. (...) On peut reprocher à cette intrigue de manquer de souffle épique. (...) Un mot en terminant à propos du réalisateur; Denis Héroux tient bien la bride à ses acteurs et ceux-ci font très proprement ce qu'ils ont à faire sans nous épater davantage.