Remarquable

Deux ou trois choses que je sais d'elle

Name: Deux ou trois choses que je sais d'elle
Director: Jean-Luc Godard
Genre: Étude de moeurs
Duration: 88 min.

Fr. 1967. Étude de moeurs de Jean-Luc Godard avec Marina Vlady, Roger Montsoret, Anny Duperey. La vie d'une jeune mère de famille qui arrondit ses fins de mois en se prostituant. Regard singulièrement intelligent sur un monde en désarroi. Style original et inventif se voulant souvent dérangeant. Interprétation dans le ton voulu.

Deux ou trois choses que je sais d'elle (Deux ou trois choses que je sais d'elle)

Général

Fr. 1967. Étude de moeurs de Jean-Luc Godard avec Marina Vlady, Roger Montsoret, Anny Duperey.

La vie d'une jeune mère de famille qui arrondit ses fins de mois en se prostituant. Regard singulièrement intelligent sur un monde en désarroi. Style original et inventif se voulant souvent dérangeant. Interprétation dans le ton voulu.

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Genre :

Étude de moeurs

Année :

1967

Durée :

88 min.

Réalisation :

Jean-Luc Godard

Scénario :

Catherine Vimenet

Photographie :

Raoul Coutard

Montage :

Françoise Collin
Chantal Delattre

Pays :

France

Distributeur :

n/d

Interprètes :

Marina Vlady
Roger Montsoret
Anny Duperey
Joseph Gehrard
Juliet Berto
Christophe Bourseiller

Elle, c'est la région parisienne. Et parmi cette population qui habite les grands ensembles, le cinéaste choisit de s'intéresser à une jeune femme, Juliette. Elle est mariée à Robert, un mécanicien qui occupe ses loisirs à faire de la radio-amateur. Pour arrondir les fins de mois, elle se prostitue à l'occasion, mais remplit consciencieusement sa tâche d'épouse et de mère de famille. Il lui arrive de s'interroger sur le sens de sa vie.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce nouveau film de Godard se présente comme un ensemble d'éléments épars jetés sur l'écran au hasard du caprice de l'auteur. Celui-ci pousse au paroxysme son goût de la provocation en accompagnant ses images d'un commentaire à peine audible que des bruits parasites viennent encore enterrer. Il jette par ailleurs un regard furieusement subjectif et singulièrement intelligent sur un monde en désarroi. C'est du cinéma indéniablement personnel, écrit dans un style étrangement séduisant. C'est un film qui dérange.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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