Suèd. 1966. Drame psychologique de Ingmar Bergman avec Bibi Andersson, Liv Ullmann, Margaretha Krook. D'étranges relations s'établissent entre une infirmière et une actrice devenue muette à la suite d'un choc psychique. Récit énigmatique. Exploration de thèmes fascinants. Réalisation d'une grande richesse esthétique. Excellente interprétation.
D'étranges relations s'établissent entre une infirmière et une actrice devenue muette à la suite d'un choc psychique. Récit énigmatique. Exploration de thèmes fascinants. Réalisation d'une grande richesse esthétique. Excellente interprétation.
Rarement s'est-on trouvé devant un film aussi énigmatique et aussi fascinant. Ingmar Bergman (LA SOURCE) semble avoir semé à plaisir les embûches à la compréhension de son oeuvre, distribuant deçà delà des images d'un symbolisme obscur. Tout cela est disposé avec art, dans une mise en scène parfaitement maîtrisée et servie par une photographie impeccable. Les habitués de l'auteur reconnaîtront certains thèmes familiers: angoisse, isolement, silence de Dieu. Les deux interprètes sont d'une présence écrasante.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Par : Benoit Roy, Montéal
Un classique. À voir absolument!
J'attribue à ce film la Cote
Bosley Crowther - The New York Times
And once again he [Bergman] is inviting (or compelling) his public to engage in studious effort at interpretation or simply outright involvement of themselves, empathically and esthetically, and let the egos and ids falls where they may.
(Texte paru en 1967)
Auteur inconnu - Témoignage Chrétien
Un chef-d'oeuvre. Visages scrutés, âmes sondées jusqu'au fond. Corps aimés et redoutés. Affrontement amoureux de tous les instants. (...) Il y a dans Bergman quelque chose de faulknérien.
(Texte paru en 1973)
J. G. - Le Film Français
D'un poignante éloquence, cette dissection clinique d'une sensibilité se distingue par la densité dramatique des habituelles incursions puériles du cinéma dans les méandres de la psychanalyse. (...) Quant aux deux actrices, Andersson et Ullmann, elles vivent véritablement leurs (...) personnages.
(Texte paru en 1967)
René Homier-Roy - Le Petit Journal
(...) le dernier Bergman poursuit le cheminement des films précédents. On retrouve les mêmes phantasmes, (...) la même fascination de la chair, mais de la chair puritaine, donc triste ou coupable. Les mêmes images, aussi, et cette façon admirable de montrer, avec des noirs et des blancs, la vie intérieure des humains.
(Texte paru en 1967)
Auteur inconnu - La Libre Belgique
PERSONA, c'est la dépossession lente, sournoise, d'une âme par une autre (...). Indiscutablement, le réalisateur du SEPTIÈME SCEAU reste un maître de la lumière, mais son style, qui balance ici entre un intimisme discret et certaines outrances expressionnistes, manque de rigueur.
(Texte paru en 1967)
Pierre Billard - L'Express
Bergman retrouve dans PERSONA ce secret de la lumière scandinave que, seul depuis le cinéma muet, Dreyer avait conservé. (...) Deux monstres-femmes, deux actrices hors du commun, Bibi Anderson et Liv Ullmann, donnent au drame sa chair, ses larmes et son sang.
(Texte paru en 1967)
André Bertrand - Le Devoir
Le dernier Bergman (...) ne nous apprend rien sur lui que nous ne sachions déjà. (...) Selon toute probabilité, l'ensemble finit par constituer une fraternité assez étendue qui, de cette manière, existe par la grâce d'un contact purement égoïste sur la terre chaude et sale, sous un ciel vide et froid.
(Texte paru en 1967)
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Bizarre, mais fascinant, un de mes films préféré des années 1960 mais je ne peux l'expliquer. Deux des meilleures performances d'actrices que j'ai vu.
J'attribue à ce film la Cote