Suèd. 1956. Drame poétique de Ingmar Bergman avec Gunnar Björnstrand, Bibi Andersson, Max von Sydow. Un chevalier revenu des Croisades alors que son pays est en proie à la peste obtient un sursis de la Mort. Méditation aux images merveilleuses et chargées de symboles. Oeuvre d'une grande richesse philosophique et spirituelle. Extraordinaire création d'atmosphère. Jeu remarquable des interprètes.
Un chevalier revenu des Croisades alors que son pays est en proie à la peste obtient un sursis de la Mort. Méditation aux images merveilleuses et chargées de symboles. Oeuvre d'une grande richesse philosophique et spirituelle. Extraordinaire création d'atmosphère. Jeu remarquable des interprètes.
Ingmar Bergman livre là une méditation aux images merveilleuses et chargées de symboles; il a transposé dans son oeuvre ses propres inquiétudes, et le film se présente comme une douloureuse recherche de la Connaissance. Hallucinante et fascinante, cette production est une expérience particulière pour le spectateur. Tous les interprètes seraient à citer pour la justesse de leur jeu.
Par : Jason Plante, Gatineau
Bon Okay. Après une 5e revisite (gout de fascination oblige), on peut dire OK sur n'importe quelle theorie sur le diable ou sur la mort. MediaFilm le catalogue comme drame poétique, c'est vrai. Mais avec le trop-plein de zèle de Bergman, je le qualifie personellement de drame fantastique. Les acteurs sont plus que présents, et je révise ma cote (personnelle) à (1). À même mon #11 ou #12 de mes films préférés de tous les temps. J'ai du rattrapage à faire...
J'attribue à ce film la Cote
Par : Jason Plante, Gatineau
Drame religieux ou je comprend pas mal l'essence d'Ingmar Bergman (ou du scenariste). Ne vous attendez surtout pas de voir un drame fantastique avec des fantomes ou des démons difformes, ou même un ghoulie sortant de votre toilette, non, non! Ce film se regarde comme un bon drame. C'est un chevalier qui joue aux echecs avec la Mort. Chaques fois qu'il perd une pièce, une mort arrive ou autres choses insolites dans sa petite communauté. Je lui donne un (2), car malgré la précision et le minimalisme de Bergman (en avance sur son temps), il y a des détails que plusieurs d'entre vous ont surement trouvé savoureux, la part de Moise ou la part du Diable n'est pas a jour. Quoiqu'a l'epoque, serait né plus tot, aurait quand même tombé sous le charmant piège...
J'attribue à ce film la Cote
Anne-Claire Poirier - L'Écran
LE SEPTIÈME SCEAU n'est pas un des plus grands Bergman (...), mais il demeure un grand film (...). Je ne suis pas prête d'oublier le jeu extraordinaire du Cavalier, figé dans la mort (...); cette interprétation (...) se classe parmi les meilleures du cinéma.
(Texte paru en 1961)
Jean-Pierre Lefebvre - Le Quartier Latin
Je m'obstine (...) à ne trouver aucun symbolisme dans ce film (...). Le SEPTIÈME SCEAU est, au contraire, d'un réalisme atterrant; il rejoint peut-être le naturalisme de Zola dont toutefois il diffère par son objet devenu tout intérieur.
(Texte paru en 1961)
Jean Paré - La Presse
(...) la mise en scène, la photographie, le jeu hallucinant des comédiens, tout est employé pour réduire la parole au minimum et de lui servir de tremplin (...). Bergman ne répond pas aux questions, il les pose tout haut, obsédé par les terreurs d'un autre Moyen Âge.
(Texte paru en 1961)
Simon Auger - Photo-Journal
Bergman se borne à reprendre, dans cette étude sur la mort, le cliché tant rebattu de la sagesse des simples. Son film est toutefois admirable par ses qualités techniques; le jeu des comédiens, les multiples symboles, la beauté des images.
(Texte paru en 1961)
Éric Rohmer - Arts et Spectacles
Le plus grand mérite de ce film est d'être avant tout un film (...) malgré ce que son propos peut comporter d'abstrait, de théorique. (...) Bergman réalise cet équilibre, si difficile à atteindre, entre la stylisation picturale ou théâtrale et le réalisme cinématographique.
(Texte paru en 1958)
Jean de Baroncelli - Le Monde
(...) c'est visiblement l'angoisse de l'homme moderne que Bergman s'efforce d'exprimer: sa terreur de la «peste» atomique, sa crainte du péché (...), sa recherche obstinée de la connaissance et de Dieu (...). Plutôt qu'un film, c'est une (...) sorte d'essai métaphysique.
(Texte paru en 1958)
Par : Jason Plante, Gatineau
Et le 3e (?) ange sonna de la trompette. On vit une montagne jetée dans la mer. WOW!!! Si tu as passé 3 fois au travers la bible, voici mon interprétation: ... et le 3e ange sonna sa trompette de crisse: La montagne (un pays; le Canada!!! fut jeté à la mer (Le Grand Abime, i.e. l'enfer). TROP C'EST TROP!!! Nous sommes en guerre mon cher Seigneur. Et fiez-vous à moi, le Bon Dieu va le payer cher... très cher. Chose découverte en regardant de drame FANTASTIQUE: Le septième sceau d'Ingmar Bergman... Ou du moins les quelques celtes en qui on peut avoir confiance...
J'attribue à ce film la Cote