Jap. 1954. Science-fiction de Ishiro Honda avec Akira Takarada, Takashi Shimura, Momoko Kochi. Réveillé par des essais nucléaires en haute mer, un monstre gigantesque se met à ravager Tokyo. Première apparition d'un monstre célèbre du cinéma nippon. Intrigue naïve. Trucages apparents mais néanmoins assez spectaculaires. Interprétation mélodramatique.
Réveillé par des essais nucléaires en haute mer, un monstre gigantesque se met à ravager Tokyo. Première apparition d'un monstre célèbre du cinéma nippon. Intrigue naïve. Trucages apparents mais néanmoins assez spectaculaires. Interprétation mélodramatique.
Par : Michel Roy, Montréal
Le design sonore, ainsi que la musique, tous deux concoctés par Akira Ifukube apportent une dimension supplémentaire au film; certaines scènes en deviennent impressionnantes et on s'étonne même que, malgré la naïveté du propos, des images quasi poétiques et des "saveurs particulières", puissent nous rester longtemps après le visionnement. La déferlante destructrice du monstre dans la ville, la prière de la paix chantée par les jeunes femmes et la mise à mort du monstre au fond de l’océan sont les scènes qui ont le plus impressionné mon regard d’enfant; c’est grâce à la musique d’abord affolée puis résolue et enfin grave et solennelle d’Akira Ifukube. C’est pourquoi je lui redonnerais la cote 4, celle, je me souviens, qu’on voyait dans les télé-horaires. Le Godzilla d’Edwards, sorti en 2014, offre bien quelques scènes fascinantes et est coté 4 aussi; mais ça ne me pose pas de problème car je considère que ce sont deux films différents, deux univers et deux époques distinctes; on ne pourrait les comparer que vainement.
J'attribue à ce film la Cote