Une ballerine n'arrive pas à choisir entre l'art et l'amour. Intrigue conventionnelle. Partie chorégraphique exceptionnellement réussie. Technique inventive. Interprétation stylisée.
L'histoire qui sert de prétexte à ce film est insipide du fait qu'elle cherche à être la réplique du sujet du ballet. Si elle ne réussit pas à nous émouvoir, la partie chorégraphique par contre nous intéresse. Car elle bénéficie d'une mise en scène soignée, de prises de vues ingénieuses et de couleurs bien adaptées. Moira Shearer se révèle excellente dans cet univers de rêve, inspiré d'un conte d'Andersen. Moralement, le suicide est plus un geste théâtral et gratuit qu'une solution proposée sérieusement pour résoudre l'antagonisme entre l'art et l'amour.